Nom :
Recueil : Source : Autre traduction : |
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Camões
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le Camoëns
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De ti, muito pouco sabemos
Que não seja verso:
O amor que, dócil, se estendia
Como praia matinal,
A vida traída nos declives
Dos enganos e — pior — dos desenganos,
O ser português que era algo
De não caber no peito,
Mas só no mundo.
Até os teus versos, onde os homens
Se tornaram deuses dos deuses,
Não soam humanos,
Incriados, alheios à pequenez da pena,
Envoltos no amplo silêncio de cantar,
Como ninfa da luz recém-nascida,
Nas tuas palavras se erige uma língua,
As suas novas dores e sortilégios e silêncios.
Tão somente isto de ti sabemos:
Alma de terra e oceano.
Que não seja verso:
O amor que, dócil, se estendia
Como praia matinal,
A vida traída nos declives
Dos enganos e — pior — dos desenganos,
O ser português que era algo
De não caber no peito,
Mas só no mundo.
Até os teus versos, onde os homens
Se tornaram deuses dos deuses,
Não soam humanos,
Incriados, alheios à pequenez da pena,
Envoltos no amplo silêncio de cantar,
Como ninfa da luz recém-nascida,
Nas tuas palavras se erige uma língua,
As suas novas dores e sortilégios e silêncios.
Tão somente isto de ti sabemos:
Alma de terra e oceano.
De toi, nous savons bien peu
De choses en dehors de tes vers :
L'amour, docile, qui s'étendait
Comme une plage matinale,
La vie trahie sur la pente
Des illusions et – pire – de la désillusion,
L'être portugais qui était ce quelque chose
Qui ne peut tenir dans la poitrine
Mais dans le monde seulement.
Jusqu'à tes vers, où les hommes
Deviennent les dieux des dieux,
Ils ne semblent pas humains,
Incréés, étrangers à la petitesse de plume,
Enveloppés dans l'ample silence du chant,
Comme nymphe d'une lumière naissante,
Dans tes paroles s'érige une langue,
Ses douleurs nouvelles, sortilèges et silences.
Cela, de toi simplement, nous le savons :
Âme de terre et d'océan.
De choses en dehors de tes vers :
L'amour, docile, qui s'étendait
Comme une plage matinale,
La vie trahie sur la pente
Des illusions et – pire – de la désillusion,
L'être portugais qui était ce quelque chose
Qui ne peut tenir dans la poitrine
Mais dans le monde seulement.
Jusqu'à tes vers, où les hommes
Deviennent les dieux des dieux,
Ils ne semblent pas humains,
Incréés, étrangers à la petitesse de plume,
Enveloppés dans l'ample silence du chant,
Comme nymphe d'une lumière naissante,
Dans tes paroles s'érige une langue,
Ses douleurs nouvelles, sortilèges et silences.
Cela, de toi simplement, nous le savons :
Âme de terre et d'océan.
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Luís Vaz de Camões O Mosteiro dos Jerónimos |
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