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Segunda meditação da carne
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Seconde méditation sur la chair
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Véu de penugem,
que se ergue
ao balançar dos lençóis.
Corpo nu, iluminado
pela réstia de luz
que vara o quarto.
Desenho de ancas,
fluidez das pernas,
cálido hálito de boca
entreaberta.
Inda que imperfeita,
quem sabe por isso mesmo,
sua figura de mulher
resplandece como pera madura.
De onde flui este desejo
que dói como fratura exposta?
A alma quer mais do corpo.
Quer que ele se gaste.
Quer que definhe,
sem nada que lhe baste.
Quer que se desespere
por nunca estar saciado.
Quer que ele procure em vão,
sem encontrar a resposta.
que se ergue
ao balançar dos lençóis.
Corpo nu, iluminado
pela réstia de luz
que vara o quarto.
Desenho de ancas,
fluidez das pernas,
cálido hálito de boca
entreaberta.
Inda que imperfeita,
quem sabe por isso mesmo,
sua figura de mulher
resplandece como pera madura.
De onde flui este desejo
que dói como fratura exposta?
A alma quer mais do corpo.
Quer que ele se gaste.
Quer que definhe,
sem nada que lhe baste.
Quer que se desespere
por nunca estar saciado.
Quer que ele procure em vão,
sem encontrar a resposta.
Voile de duvet,
qui ressort
de l'agitation des draps.
Corps nu, illuminé
par un lambeau de lumière
échoué dans la chambre.
Dessin des hanches,
fluidité des jambes,
souffle chaleureux de la bouche
entrebâillé.
Bien qu'imparfaite,
et qui sait pour cela même,
ta silhouette de femme
resplendit comme un fruit mûr.
D'où vient cet afflux de désir
qui fait mal comme une fracture ouverte ?
L'âme veut plus du corps.
Veut qu'il se consume.
Veut qu'il s'étiole,
jusqu'à ce qu'il n'en reste rien.
Veut qu'il se désespère
pour n'avoir jamais été rassasié.
Veut qu'il recherche en vain,
sans trouver de réponse.
qui ressort
de l'agitation des draps.
Corps nu, illuminé
par un lambeau de lumière
échoué dans la chambre.
Dessin des hanches,
fluidité des jambes,
souffle chaleureux de la bouche
entrebâillé.
Bien qu'imparfaite,
et qui sait pour cela même,
ta silhouette de femme
resplendit comme un fruit mûr.
D'où vient cet afflux de désir
qui fait mal comme une fracture ouverte ?
L'âme veut plus du corps.
Veut qu'il se consume.
Veut qu'il s'étiole,
jusqu'à ce qu'il n'en reste rien.
Veut qu'il se désespère
pour n'avoir jamais été rassasié.
Veut qu'il recherche en vain,
sans trouver de réponse.
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Giorgio de Chirico Hector et Andromaque (1917) |
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