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Sofro esta turbulência cega...
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Je souffre de cette turbulence aveugle...
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Sofro esta turbulência cega,
O choque de astros e pássaros e ventos,
O redemoinho de folhas e silêncios.
Nada sei do que estas saudades desenterram e choram,
Silhuetas escuras que passam e voltam
E voltam a passar, no circuito fechado
De uma tristeza que aboliu todas as lágrimas –
Queimadas por dentro pela nascente –
E se concentra apenas em si mesma,
Sem se multiplicar, embora pudesse ser
Esta rua, este vento, estas folhas e o silêncio
De um mundo desmantelado.
Que me quereis perpétuas saudades?
O choque de astros e pássaros e ventos,
O redemoinho de folhas e silêncios.
Nada sei do que estas saudades desenterram e choram,
Silhuetas escuras que passam e voltam
E voltam a passar, no circuito fechado
De uma tristeza que aboliu todas as lágrimas –
Queimadas por dentro pela nascente –
E se concentra apenas em si mesma,
Sem se multiplicar, embora pudesse ser
Esta rua, este vento, estas folhas e o silêncio
De um mundo desmantelado.
Que me quereis perpétuas saudades?
Je souffre de cette turbulence aveugle,
Choc d'astres, d'oiseaux, de vents,
Tourbillon de feuilles et de silences.
Je ne sais rien sur ce que déterrent et pleurent ces regrets,
Silhouettes noires qui passent, et qui reviennent
Et reviennent encore, en circuit fermé
D’une tristesse qui a aboli toutes les larmes –
Brûlées de l’intérieur par leur source –
Et ne se concentre que sur elle-même,
Sans se multiplier, bien qu’elle puisse être
Cette rue, ce vent, ces feuilles et le silence
D’un monde démantelé.
Que me voulez-vous perpétuels regrets ?
Choc d'astres, d'oiseaux, de vents,
Tourbillon de feuilles et de silences.
Je ne sais rien sur ce que déterrent et pleurent ces regrets,
Silhouettes noires qui passent, et qui reviennent
Et reviennent encore, en circuit fermé
D’une tristesse qui a aboli toutes les larmes –
Brûlées de l’intérieur par leur source –
Et ne se concentre que sur elle-même,
Sans se multiplier, bien qu’elle puisse être
Cette rue, ce vent, ces feuilles et le silence
D’un monde démantelé.
Que me voulez-vous perpétuels regrets ?
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Ernst Steiner Naissance de la lumière (1980) |
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