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Sobretudo não esquecer...
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Surtout ne pas oublier...
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Sobretudo não esquecer
Que também foi um homem
E que esse sangue lhe trouxe
As imagens mais violentas,
À luz dúbia, de biombo,
É impossível saber que rosto fita:
Imolação ou redenção?
Talvez aqui se entrelacem
Para o jogo de sombras chinesas.
Não esquecer que foi um homem
E que a laceração da carne
Nunca lhe foi abstracta
Nem, tão pouco, o amor esmagado
Contra as paredes da alma.
Será talvez uma fábula,
Um homem que fala
Por detrás das suas palavras
Quando deveria estar silencioso
No que lhe resta de deus,
Mas fala em vozes sobrepostas
E a bifurcação é o mesmo caminho
Na sua dor em fogo lento.
Que também foi um homem
E que esse sangue lhe trouxe
As imagens mais violentas,
À luz dúbia, de biombo,
É impossível saber que rosto fita:
Imolação ou redenção?
Talvez aqui se entrelacem
Para o jogo de sombras chinesas.
Não esquecer que foi um homem
E que a laceração da carne
Nunca lhe foi abstracta
Nem, tão pouco, o amor esmagado
Contra as paredes da alma.
Será talvez uma fábula,
Um homem que fala
Por detrás das suas palavras
Quando deveria estar silencioso
No que lhe resta de deus,
Mas fala em vozes sobrepostas
E a bifurcação é o mesmo caminho
Na sua dor em fogo lento.
Surtout ne pas oublier
Qu'il s'agissait aussi d'un homme
Et que ce sang lui a apporté
Les images les plus violentes,
À la lumière douteuse, de paravent,
Il est impossible de savoir quel visage il fixe :
Immolation ou rédemption ?
Peut-être s’entrelacent-elles
Ici en un jeu d’ombres chinoises.
Ne pas oublier qu'il s'agissait d'un homme
Et que la lacération de la chair
N’a jamais été pour lui abstraite
Ni, un tant soit peu, l’amour broyé
Entre les murs de l’âme.
Il s'agira peut-être d'une fable,
Un homme qui parle
Derrière ses paroles
Alors qu’il devrait être silencieux
Sur ce qui lui reste de divin,
Mais parle avec des voix qui se chevauchent
Et la bifurcation est le même chemin
Dans sa douleur qui lentement le brûle.
Qu'il s'agissait aussi d'un homme
Et que ce sang lui a apporté
Les images les plus violentes,
À la lumière douteuse, de paravent,
Il est impossible de savoir quel visage il fixe :
Immolation ou rédemption ?
Peut-être s’entrelacent-elles
Ici en un jeu d’ombres chinoises.
Ne pas oublier qu'il s'agissait d'un homme
Et que la lacération de la chair
N’a jamais été pour lui abstraite
Ni, un tant soit peu, l’amour broyé
Entre les murs de l’âme.
Il s'agira peut-être d'une fable,
Un homme qui parle
Derrière ses paroles
Alors qu’il devrait être silencieux
Sur ce qui lui reste de divin,
Mais parle avec des voix qui se chevauchent
Et la bifurcation est le même chemin
Dans sa douleur qui lentement le brûle.
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Gian Francesco De Maineri Christ porte-croix (XVI sec.) |
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