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Todo o sono ao fundo…
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Tout le sommeil au fond...
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Tutto il sonno nel profondo,
Condensato in un punto irrespirabile
A distanza, di notte viene
A far sedimentare le sue voci
E tutto il pensiero s’infiamma,
Avvelenato dalle immagini,
Abbagliato da una tristezza arcana
Che si propaga dal mio nome
E diventa la mia età,
La mia biografia.
Io penso entro la trama della tristezza,
È da qui che passano gravose,
Le ore preistoriche,
Fossilizzate in questo passato
Nel quale mi consumo.
Che importa il presente
Da cui, lentamente, bevo la morte?
Ah!, e il solo veder gli occhi di lei
Cancellerebbe le impronte dirette alla mia fine.
Condensato in un punto irrespirabile
A distanza, di notte viene
A far sedimentare le sue voci
E tutto il pensiero s’infiamma,
Avvelenato dalle immagini,
Abbagliato da una tristezza arcana
Che si propaga dal mio nome
E diventa la mia età,
La mia biografia.
Io penso entro la trama della tristezza,
È da qui che passano gravose,
Le ore preistoriche,
Fossilizzate in questo passato
Nel quale mi consumo.
Che importa il presente
Da cui, lentamente, bevo la morte?
Ah!, e il solo veder gli occhi di lei
Cancellerebbe le impronte dirette alla mia fine.
Tout le sommeil au fond,
Résumé en un point irrespirable
La nuit vient de loin
Y sédimenter ses voix
Et toute la pensée s'enflamme,
Empoisonnée d'images,
Éblouie d'une tristesse inconnue
Qui se propage depuis mon nom
Pour devenir mon âge
Et ma biographie.
Si je pense c'est par la trame de la tristesse,
Passent par ici, des choses lourdes
Des heures préhistoriques,
Fossilisées dans ce passé
Où je me consume.
Qu'importe le présent si je bois,
Avec légèreté la mort ? Ah ! Ses yeux,
Rien que de les voir, effaceraient les traces
De mes pas qui conduisent à ma fin.
Résumé en un point irrespirable
La nuit vient de loin
Y sédimenter ses voix
Et toute la pensée s'enflamme,
Empoisonnée d'images,
Éblouie d'une tristesse inconnue
Qui se propage depuis mon nom
Pour devenir mon âge
Et ma biographie.
Si je pense c'est par la trame de la tristesse,
Passent par ici, des choses lourdes
Des heures préhistoriques,
Fossilisées dans ce passé
Où je me consume.
Qu'importe le présent si je bois,
Avec légèreté la mort ? Ah ! Ses yeux,
Rien que de les voir, effaceraient les traces
De mes pas qui conduisent à ma fin.
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Antoni Tápies Llit y cama (Lit et jambe) (2006) |
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