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Quinta elegia urbana
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Cinquième élégie urbaine
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O ascensorista
Singular prisioneiro,
do móvel cubículo,
dos mágicos botões,
do térreo ao terraço,
em números e tédio,
mais esmorece
entre a comprimida,
neurótica fauna
dos edifícios.
***
O elevador
A paisagem do elevador é pobre:
mudos ângulos,
duras superfícies.
No poço escuro,
com alguns rangidos,
a pesada aranha
tece fios de aço.
***
A fauna
Cabisbaixas,
as pessoas procuram
os sapatos,
olham para os pés
suspensos no abismo.
Suspensos no vazio
onde alma e medo
se equilibram.
Singular prisioneiro,
do móvel cubículo,
dos mágicos botões,
do térreo ao terraço,
em números e tédio,
mais esmorece
entre a comprimida,
neurótica fauna
dos edifícios.
***
O elevador
A paisagem do elevador é pobre:
mudos ângulos,
duras superfícies.
No poço escuro,
com alguns rangidos,
a pesada aranha
tece fios de aço.
***
A fauna
Cabisbaixas,
as pessoas procuram
os sapatos,
olham para os pés
suspensos no abismo.
Suspensos no vazio
onde alma e medo
se equilibram.
Le liftier
Singulier prisonnier
d'une cabine mobile,
de ses boutons magiques,
de l'entre-sol aux combles,
spleenique entre les numéros.
s'effaçant un peu plus
dans la faune comprimé,
névrotique
des grands immeubles.
***
L'ascenseur
Le paysage ascensionnel est pauvre :
angles muets,
rudes surfaces.
la fosse d'ombre,
est envahie de grincements,
Lourde l'araignée
qui tisse l'acier de ses fils.
***
La faune
En cabine, abattus,
les gens observent leurs
chaussures,
ils regardent leurs pieds,
suspendus dans l'abîme.
Suspendus dans le vide
où l'âme et la peur
s'équilibrent.
Singulier prisonnier
d'une cabine mobile,
de ses boutons magiques,
de l'entre-sol aux combles,
spleenique entre les numéros.
s'effaçant un peu plus
dans la faune comprimé,
névrotique
des grands immeubles.
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L'ascenseur
Le paysage ascensionnel est pauvre :
angles muets,
rudes surfaces.
la fosse d'ombre,
est envahie de grincements,
Lourde l'araignée
qui tisse l'acier de ses fils.
***
La faune
En cabine, abattus,
les gens observent leurs
chaussures,
ils regardent leurs pieds,
suspendus dans l'abîme.
Suspendus dans le vide
où l'âme et la peur
s'équilibrent.
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Titina Maselli Nuit à New York (1962-1963) |
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