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Inseguro como quem procura...
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À tâtons comme celui qui cherche...
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Inseguro como quem procura
um interruptor no escuro,
e não encontra outro corpo,
nem sombra de vela,
no mesmo cubo de trevas.
(Cubo de trevas onde nadam
os peixes cegos da insônia,
com sua esquisitas guelras,
e penosas barbatanas.)
Silêncio de mariposas mortas.
O sono se apartou do mundo,
seiva rara em velho tronco.
E nada há por fazer,
senão suportar a espera.
Até que o lodo espesso da noite,
mole feito um desmaio,
vá se diluindo, pouco a pouco,
em cada rua deserta,
em cada pálpebra entreaberta,
e te ofereça, agora sem aflição,
das auroras de festim e gripe,
diferente e novo,
um outro, mesmo dia.
um interruptor no escuro,
e não encontra outro corpo,
nem sombra de vela,
no mesmo cubo de trevas.
(Cubo de trevas onde nadam
os peixes cegos da insônia,
com sua esquisitas guelras,
e penosas barbatanas.)
Silêncio de mariposas mortas.
O sono se apartou do mundo,
seiva rara em velho tronco.
E nada há por fazer,
senão suportar a espera.
Até que o lodo espesso da noite,
mole feito um desmaio,
vá se diluindo, pouco a pouco,
em cada rua deserta,
em cada pálpebra entreaberta,
e te ofereça, agora sem aflição,
das auroras de festim e gripe,
diferente e novo,
um outro, mesmo dia.
À tâtons comme celui qui cherche
un interrupteur dans l'obscurité,
et ne trouve aucun autre corps,
pas même l'ombre d'une bougie,
dans ce cube entier de ténèbres.
(Cube de ténèbres où nagent
les poissons aveugles de l'insomnie,
avec leurs étranges branchies,
leurs nageoires douloureuses.)
Silence de papillons morts.
Le sommeil s'est retiré du monde,
rare sève dans un vieux tronc.
Et il n'y a rien à faire,
sinon supporter d'attendre.
Avant que la boue épaisse de la nuit,
faite d'un mol évanouissement,
peu à peu, n'aille se diluer,
dans chaque rue déserte,
sous chaque paupière à demi ouverte,
et sans affliction maintenant ne t'offre
des aurores de festin et de grippe,
différent et nouveau,
un autre et même jour.
un interrupteur dans l'obscurité,
et ne trouve aucun autre corps,
pas même l'ombre d'une bougie,
dans ce cube entier de ténèbres.
(Cube de ténèbres où nagent
les poissons aveugles de l'insomnie,
avec leurs étranges branchies,
leurs nageoires douloureuses.)
Silence de papillons morts.
Le sommeil s'est retiré du monde,
rare sève dans un vieux tronc.
Et il n'y a rien à faire,
sinon supporter d'attendre.
Avant que la boue épaisse de la nuit,
faite d'un mol évanouissement,
peu à peu, n'aille se diluer,
dans chaque rue déserte,
sous chaque paupière à demi ouverte,
et sans affliction maintenant ne t'offre
des aurores de festin et de grippe,
différent et nouveau,
un autre et même jour.
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Paul Klee Nuit de Walpurgis (1935) |
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