________________
|
Sou um ponto de indefinido...
|
Je suis un point d'indéfinition...
|
Sou um ponto de indefinido
Situado nas encruzilhadas da alteridade,
Sou barco sem nome
Rasgado pelos cantos de emoções,
Pelas promessas de coração.
Há uma voz que me chama
Do fundo do rumo
Mas há o trânsito da confusão
Que me impede de partir
E encontrar essa voz.
Houve desde sempre demasiadas janelas,
Demasiados sóis, demasiadas ruas.
Todos os homens precisam de ter
Uma pequenez maior que o seu tamanho
Para que haja uma grandeza nos seus sonhos.
A minha grandeza é demasiado densa
Para que eu possa achar o vento da bússola.
Será a morte o meu encontrar-me?
Situado nas encruzilhadas da alteridade,
Sou barco sem nome
Rasgado pelos cantos de emoções,
Pelas promessas de coração.
Há uma voz que me chama
Do fundo do rumo
Mas há o trânsito da confusão
Que me impede de partir
E encontrar essa voz.
Houve desde sempre demasiadas janelas,
Demasiados sóis, demasiadas ruas.
Todos os homens precisam de ter
Uma pequenez maior que o seu tamanho
Para que haja uma grandeza nos seus sonhos.
A minha grandeza é demasiado densa
Para que eu possa achar o vento da bússola.
Será a morte o meu encontrar-me?
Je suis un point d'indéfinition
Situé au carrefour de l'altérité,
Je suis un bateau sans nom
Mis en pièces par les récifs des émotions,
Par les promesses du cœur.
Il y a une voix qui m'appelle
Depuis le bout de ma route
Mais les embarras de la circulation
M'empêche de partir
Et de retrouver cette voix.
Il y a toujours eu trop de fenêtres,
Trop de soleils, trop de rues.
Tous les hommes ont besoin d'avoir
Une petitesse plus grande que leur taille
Pour qu'il y ait de la grandeur dans leurs rêves.
Ma grandeur est trop dense
Pour que je trouve le vent de la boussole.
La mort sera-t-elle ma trouvaille ?
Situé au carrefour de l'altérité,
Je suis un bateau sans nom
Mis en pièces par les récifs des émotions,
Par les promesses du cœur.
Il y a une voix qui m'appelle
Depuis le bout de ma route
Mais les embarras de la circulation
M'empêche de partir
Et de retrouver cette voix.
Il y a toujours eu trop de fenêtres,
Trop de soleils, trop de rues.
Tous les hommes ont besoin d'avoir
Une petitesse plus grande que leur taille
Pour qu'il y ait de la grandeur dans leurs rêves.
Ma grandeur est trop dense
Pour que je trouve le vent de la boussole.
La mort sera-t-elle ma trouvaille ?
________________
|
Karina Puente La ville Dorothée (Les villes invisibles d'Italo Calvino - 1972) |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire