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Estudo 124
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Étude 124
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Desce sobre mim a paz do longe,
a paz do sublime. Ergo meus olhos: o horizonte eleva-se no ar, flutua. O sol se esquece de ir embora e dança, silencioso, a valsa sideral dos astros loucos. As árvores cochicham e olham, mudas, o insólito. As beldroegas do campo também sabem que é enorme o segredo. Uma coluna vertebral de nuvens medita o mundo. O horizonte levita. A brisa não move as folhas dos arbustos; escuta. E um calango brinca em meus pés pois sabe que sou puro. |
Descends sur moi, la paix des lointains,
la paix du sublime, . Je lève les yeux : l’horizon se dresse dans les airs et flotte. Le soleil, silencieux, oublie de partir et danse la valse sidérale des astres enflammés. Les arbres chuchotent et regardent, par dessous, l’insolite. Les pourpiers des champs savent eux aussi l'énormité du secret. Une colonne vertébrale de nuages médite sur le monde. L’horizon lévite. La brise ne fait plus bouger les feuilles des arbustes ; elle écoute. Et un lézard calango joue à mes pieds car il sait que je suis pur. |
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Emil Nolde Paysage avec jeunes chevaux (1910) |