Nom :
Recueil : Autre traduction : |
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Marthiya de Abdel Hamid
segundo Alberto Pimenta - 35 |
Marthiya d'Abdel Hamid
selon Alberto Pimenta - 35 |
Não sei
Se tornarei a ver As caravanas Que de madrugada Atravessam o deserto Em frente Às ruínas de Palmira Ou As azenhas milenares De Hama A chiar de esforço Quando elevam A água do Oronte Até ao aqueduto Que encima a cidade Ou A paisagem Aos pés do monte Kasyun Coberta de estrelas Que caíram E se fizeram Pura luz esparsa: A cidade de Damasco Não sei Se tornarei A fazer a viagem nocturna No comboio de Bagdad: Alepo, N´nive, Tikrit… E se outra vez ainda Poderei erguer os olhos E ver a beleza de Nahila Nos limites da sua açoteia. Já ouvi dentro de mim Um trovão Fender-me a alma. Para a unir de novo Não sei o que terei de enfrentar. |
Je ne sais pas
Si je reverrai Les caravanes Qui, de bon matin, Traversaient le désert Devant Les ruines de Palmyre Ou Les moulins millénaires De Hama, Hurlant d’effort Quand ils élèvent L’eau de l’Oronte Jusqu’à l’aqueduc Qui surplombe la ville Ou Le paysage Aux pieds du mont Kasyun Couvert d’étoiles Qui sont tombées Et se sont faites Pure lumière dispersée : La ville de Damas Je ne sais pas Si je reviendrai Faire le voyage nocturne Dans le train de Bagdad : Alep, Ninive, Tikrit... Et si je peux encore Lever les yeux Et voir la beauté de Nahila au bord de sa terrasse. J’ai déjà entendu en moi Un tonnerre Me briser l’âme. Pour la rassembler de nouveau Je ne sais pas à quoi je devrai faire face. |
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Alberto Pasini Ruine d'un temple dans le désert (1864) |
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