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Na Colina do Instante
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Sur la colline de l'instant
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Há um cheiro de absinto quando os capricórnios
da casca apodrecida dos carvalhos velhos
iniciam seu voo pelo mês de junho
Colhemos avelãs ao longo do jardim
onde as tílias ao vento espalham o aroma
A frescura da fruta vence o sol rasante
Somos quem fomos caminhamos tão de leve
temos tamanha dignidade de crianças
que nem a morte aqui de nós se lembraria
nem mesmo a monstruosa flor de outros destinos
nem qualquer outra das repúblicas do ódio
encresparia o calmo mar do fim da tarde
É à celebração sagrada do acaso
à festa da essência mineral do mundo
que o sol procede no segredo deste templo
A tarde é tudo e tudo são caminhos
Somos eleitos cúmplices da hora
Aqui não chega o desatino do verão
esqueço a aversão dos meus antepassados
e levanto-me sobre a derradeira luz
Por instantes sou eu ninguém morreu aqui
ó minha vida esse processo que perdi
da casca apodrecida dos carvalhos velhos
iniciam seu voo pelo mês de junho
Colhemos avelãs ao longo do jardim
onde as tílias ao vento espalham o aroma
A frescura da fruta vence o sol rasante
Somos quem fomos caminhamos tão de leve
temos tamanha dignidade de crianças
que nem a morte aqui de nós se lembraria
nem mesmo a monstruosa flor de outros destinos
nem qualquer outra das repúblicas do ódio
encresparia o calmo mar do fim da tarde
É à celebração sagrada do acaso
à festa da essência mineral do mundo
que o sol procede no segredo deste templo
A tarde é tudo e tudo são caminhos
Somos eleitos cúmplices da hora
Aqui não chega o desatino do verão
esqueço a aversão dos meus antepassados
e levanto-me sobre a derradeira luz
Por instantes sou eu ninguém morreu aqui
ó minha vida esse processo que perdi
Il y a une odeur d'absinthe quand les capricornes
de l'écorce pourrie des vieux chênes
commencent au mois de juin à s'envoler
Nous cueillons des noisettes au long du jardin
où l'arôme des tilleuls se diffusent dans le vent
La fraîcheur du fruit l'emporte sur le soleil rasant
Nous sommes ceux qui ont marché si légèrement
nous avons à ce point la dignité des enfants
que ni la mort ici ne se souviendra de nous
ni même la monstrueuse fleur des autres destinées
ni aucune autre des républiques de la haine
qui hérissera la mer calme à la tombée du jour
C'est à la célébration sacré du hasard
à la fête de l'essence minéral du monde
que le soleil procède dans le secret de ce temple
Tout est soir et tout est cheminement
Nous sommes élus et complices de l'heure
N'arrive pas jusqu'ici le débridement de l'été
j'oublie l'aversion de mes ancêtres
et je me lève au-dessus de l'ultime lumière
Chez moi pour un instant personne n'est mort
ô ma vie ce procès que j'ai perdu
de l'écorce pourrie des vieux chênes
commencent au mois de juin à s'envoler
Nous cueillons des noisettes au long du jardin
où l'arôme des tilleuls se diffusent dans le vent
La fraîcheur du fruit l'emporte sur le soleil rasant
Nous sommes ceux qui ont marché si légèrement
nous avons à ce point la dignité des enfants
que ni la mort ici ne se souviendra de nous
ni même la monstrueuse fleur des autres destinées
ni aucune autre des républiques de la haine
qui hérissera la mer calme à la tombée du jour
C'est à la célébration sacré du hasard
à la fête de l'essence minéral du monde
que le soleil procède dans le secret de ce temple
Tout est soir et tout est cheminement
Nous sommes élus et complices de l'heure
N'arrive pas jusqu'ici le débridement de l'été
j'oublie l'aversion de mes ancêtres
et je me lève au-dessus de l'ultime lumière
Chez moi pour un instant personne n'est mort
ô ma vie ce procès que j'ai perdu
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Caspar David Friedrich Paysage fluvial dans les montagnes (1830-1835) |
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