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Vimos todos os filmes
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Nous avons vu tous les films
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Vimos todos os filmes
mas ainda não sabemos o fim de nenhum, somos como a luz que desconhece a própria velocidade. Os relógios são a decoração doméstica da angústia, damos corda aos que precisam e não precisam sem sabermos nada da corda e da angústia. Anos e anos amontoam-se como nuvens ou tumores benignos entre as nossas pequenas ciências e o pressentimento de que Deus escreve direito e nós somos as linhas tortas. |
Nous avons vu tous les films
mais nous n'en connaissons toujours pas la fin nous sommes cette lumière dans l'ignorance de sa propre vitesse. Les horloges sont la décoration domestique de l’angoisse, nous donnons de la corde à tous, qu'ils en aient besoin ou non sans rien savoir de la corde et de l’angoisse. Année après année s’entassent les nuages ou les tumeurs bénignes parmi nos petites sciences avec le sentiment que Dieu écrit droit et que nous, nous sommes les lignes tordues. |
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Scène du film "Metropolis" de Fritz Lang (1927) |
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