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In memoriam
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In memoriam
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Ao lado do corpo de meu Pai
chorava esta pobre carne. E de repente chegou a tua e minha felicidade: A teu lado estou sorrindo a chamar-te, espero que regresses a casa, ansiosamente corro para a porta. E ao colo sinto o teu calor, contigo passeio pela mão, pergunto, pergunto e tu respondes ocultando o fim da vida. Ver-te dormir, alegria igual à tua quando de noite tranquilo eu respirava. Tenho três anos e tu, Pai, és jovem, grande, senhor do mundo, deus docemente temido desde o início. Assim te amo agora sem lágrimas. Que deste modo teus netos um dia recordem de mim, na tua, minha e deles pura ignorância da morte. |
À côté du corps de mon Père
cette pauvre chair.pleurait Et soudain arrivèrent ton bonheur et le mien. Je suis à tes côtés, souriant, et je t'appelle avec espoir, reviendras-tu à la maison, anxieusement, je cours jusqu'à la porte. À hauteur de tes genoux, ta chaleur, nous allons nous tenant par la main, j'interroge, j'interroge et tu réponds sans rien dire de la fin de la vie. Te voir dormir, est une joie pareille à la tienne lorsque la nuit, tranquille, je respirais. J'ai trois ans et toi, Père, tu es jeune, grand, comme un homme de ce monde, dieu doucement redouté depuis les origines. Désormais, je t'aime sans larmes. Que tes petits-enfants se souviennent ainsi de moi, un jour, dans l'ignorance de notre mort à nous tous. |
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Ferdinand Hodler Père et fils (1883) |
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