Nom :
Recueil : Source : Autre traduction : |
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Deixo que a tua fala...
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Je laisse ta parole...
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Deixo que a tua fala me toque,
Aponte onde não havia água
A fonte e me descubra
Onde eu não existia
Persiste a tua imagem
À tona das sílabas de um adeus,
Que se espaçam e endurecem.
Deixo-me arrastar para o nascimento
Irresistível para que a tua fala me convoca,
Desaguando na luz brutal
O primeiro calor demonstra no meu corpo,
O meu sangue exprime-se, delimita
A sua primeira morada dentro do amor.
Aponte onde não havia água
A fonte e me descubra
Onde eu não existia
Persiste a tua imagem
À tona das sílabas de um adeus,
Que se espaçam e endurecem.
Deixo-me arrastar para o nascimento
Irresistível para que a tua fala me convoca,
Desaguando na luz brutal
O primeiro calor demonstra no meu corpo,
O meu sangue exprime-se, delimita
A sua primeira morada dentro do amor.
Je laisse ta parole me toucher,
Indiquer là où il n'y avait pas d'eau
À la source et me découvrir
Où je n'ai pas d'existence
Ton image persiste
Sur le bord des syllabes d'un adieu,
Qui s'espacent et durcissent.
Je me laisse entraîner vers l'irrésistible
Naissance pour laquelle ta parole m'a convoqué,
Se déversant dans la lumière brutale
Une première chaleur se manifeste en mon corps,
Mon sang s'exprime, délimite
Sa première demeure dans l'amour.
Indiquer là où il n'y avait pas d'eau
À la source et me découvrir
Où je n'ai pas d'existence
Ton image persiste
Sur le bord des syllabes d'un adieu,
Qui s'espacent et durcissent.
Je me laisse entraîner vers l'irrésistible
Naissance pour laquelle ta parole m'a convoqué,
Se déversant dans la lumière brutale
Une première chaleur se manifeste en mon corps,
Mon sang s'exprime, délimite
Sa première demeure dans l'amour.
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Gustave Poetzsch Premier jour (1900 env.) |
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