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Travelling
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Tarde da noite recoloco a casa toda em seu lugar.
Guardo os papéis todos que sobraram. Confirmo para mim a solidez dos cadeados. Nunca mais te disse uma palavra. Do alto da serra de Petrópolis, com um chapéu de ponta e um regador, Elizabeth reconfirmava, “Perder é mais fácil que se pensa”. Rasgo os papéis todos que sobraram. “Os seus olhos pecam, mas seu corpo não”, dizia o tradutor preciso, simultâneo, e suas mãos é que tremiam. ‘É perigoso”, ria Carolina perita no papel Kodak. A câmera em rasante viajava. A voz em off nas montanhas, inextinguível fogo domado da paixão, a voz do espelho dos meus olhos, negando-se a todas as viagens, e a voz rascante da velocidade, de todas três bebi um pouco. |
Tard dans la nuit, j'ai relogé la maison dans tous ses aîtres.
Je range tous les papiers qui trainaient. Je m'assure de la solidité des cadenas. Plus jamais je ne t'ai dit un mot. Des hauteurs des monts de Petropolis, avec un chapeau pointu et un arrosoir, Elizabeth a réaffirmé que, « Perdre est plus facile qu'on ne pense. » Je déchire tous les papiers qui trainaient. « Ses yeux pèchent, mais son corps, non. » a dit le traducteur rigoureux, en simultané, et ses mains tremblent. « C'est dangereux », a ri Caroline, experte en papier Kodak. La caméra au raz du sol a voyagé. La voix en off dans les montagnes, feu dompté inextinguible, de la passion, la voix du miroir de mes yeux, se refusant à tous voyages, et la voix âpre de la vitesse, de tous les trois j'ai bu un peu. |
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Elizabeth Bishop Intérieur avec oeuvre de Calder (Petrópolis, 1965) |
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