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Houve um poema...
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Il y avait un poème...
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houve um poema
que guiava a própria ambulância e dizia: não lembro de nenhum céu que me console, nenhum, e saía, sirenes baixas, recolhendo os restos das conversas, das senhoras, "para que nada se perca ou se esqueça", proverbial, mesmo se ferido, houve um poema ambulante, cruz vermelha sonâmbula que escapou-se e foi-se inesquecível, irremediável, ralo abaixo. |
il y avait un poème
qui conduisait sa propre ambulance et disait : je ne me souviens d'aucun ciel qui me consolât, aucun, et il s'en allait, sirènes en sourdine, récolter les restes des conversations, des dames, « afin que rien ne soit perdu ou ne s'oublie », proverbial, et même blessé, il y avait un poème ambulant, une croix rouge et somnambule qui s'échappait et s'en allait inoubliable, irrémédiable, dans les égouts. |
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Carlos Rosales Silva Rivière (2021) |
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