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O Outono pressuroso…
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L'automne s'impatiente…
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O Outono pressuroso na cadência das folhas.
Aqui, não há razão sequer para ter um nome.
O que se sente é como os ventos –
Muitos não vêm nos dicionários,
Anónimos iludem todas as redes conhecidas.
Também desconhecida esta gratidão
Pelo rosto da manhã a cada janela.
O ar cristaliza o silêncio das ruas
E parece deixar sal nos olhos,
Que se julgam, também eles, sujeitos ao Outono,
Uma tentação fácil quando estão cientes
De que pouco podem mudar, só ser mudados.
Agora, os corações são frágeis, zumbem muito,
Vivem ofegantes como se trouxessem
Noticias do reino dos mortos
E agora entregam-se, também eles,
Como frutos da época, tocados,
Bicados pelas aves de muitas noites,
Ou sentam-se com velhos e pombos
Em jardins públicos, sob um sol flébil,
E ouvem, à capella, o Outono e a tarde.
Aqui, não há razão sequer para ter um nome.
O que se sente é como os ventos –
Muitos não vêm nos dicionários,
Anónimos iludem todas as redes conhecidas.
Também desconhecida esta gratidão
Pelo rosto da manhã a cada janela.
O ar cristaliza o silêncio das ruas
E parece deixar sal nos olhos,
Que se julgam, também eles, sujeitos ao Outono,
Uma tentação fácil quando estão cientes
De que pouco podem mudar, só ser mudados.
Agora, os corações são frágeis, zumbem muito,
Vivem ofegantes como se trouxessem
Noticias do reino dos mortos
E agora entregam-se, também eles,
Como frutos da época, tocados,
Bicados pelas aves de muitas noites,
Ou sentam-se com velhos e pombos
Em jardins públicos, sob um sol flébil,
E ouvem, à capella, o Outono e a tarde.
L'automne s'impatiente devant le rythme des feuilles.
Il n'y a même pas lieu d'avoir ici un nom.
Ce que l'on éprouve est pareil au vent –
La plupart ne sont pas dans les dictionnaires,
Et déjouent, anonymes tous les réseaux connus.
Est également inconnue cette gratitude
À chaque fenêtre, due au visage du matin.
L'air cristallise le silence des rues
Et semble laisser du sel dans les yeux
De ceux qui se croient soumis, eux aussi, à l'automne,
Tentation facile qui prend conscience de ne pouvoir
un peu changer les choses, seulement être changés.
Dès lors, les cœurs sont fragiles et beaucoup bourdonnent,
Ils vivent à bout de souffle comme s'ils apportaient
Des nouvelles du royaume des morts
Et eux aussi maintenant, renoncent à être
Comme des fruits de saison, touchés,
Becquetés par les oiseaux de tant de nuits,
Ou bien ils s'assoient avec les vieillards et les pigeons
Dans les jardins publics, sous un soleil blafard,
Et écoutent l'automne et le soir, a cappella.
Il n'y a même pas lieu d'avoir ici un nom.
Ce que l'on éprouve est pareil au vent –
La plupart ne sont pas dans les dictionnaires,
Et déjouent, anonymes tous les réseaux connus.
Est également inconnue cette gratitude
À chaque fenêtre, due au visage du matin.
L'air cristallise le silence des rues
Et semble laisser du sel dans les yeux
De ceux qui se croient soumis, eux aussi, à l'automne,
Tentation facile qui prend conscience de ne pouvoir
un peu changer les choses, seulement être changés.
Dès lors, les cœurs sont fragiles et beaucoup bourdonnent,
Ils vivent à bout de souffle comme s'ils apportaient
Des nouvelles du royaume des morts
Et eux aussi maintenant, renoncent à être
Comme des fruits de saison, touchés,
Becquetés par les oiseaux de tant de nuits,
Ou bien ils s'assoient avec les vieillards et les pigeons
Dans les jardins publics, sous un soleil blafard,
Et écoutent l'automne et le soir, a cappella.
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Nancy Azara Feuilles ombrées (2023) |
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