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Visita
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Visite
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Que ela chegue
sem clarins ou trombetas,
entre como facho de luz
pelas gretas da janela
e atravesse o quarto
na sua claridade.
Que ela chegue
inesperada,
como a chuva
na tarde calorenta
e faça subir o odor
de poeira molhada.
Que ela chegue
e se deite ao meu lado,
sem que a perceba.
Que me lave
com água de fonte
e me cubra
com o bálsamo branco
do silêncio.
sem clarins ou trombetas,
entre como facho de luz
pelas gretas da janela
e atravesse o quarto
na sua claridade.
Que ela chegue
inesperada,
como a chuva
na tarde calorenta
e faça subir o odor
de poeira molhada.
Que ela chegue
e se deite ao meu lado,
sem que a perceba.
Que me lave
com água de fonte
e me cubra
com o bálsamo branco
do silêncio.
Qu'elle vienne
sans tambours ni trompettes,
entrant comme un faisceau lumineux
par les fissures de la fenêtre
de sa clarté, qu'elle traverse
la chambre.
Qu'elle vienne
inespérée,
comme peut l'être la pluie
par un soir étouffant
et fasse monter cette odeur
de poussière humide.
qu'elle vienne
et se couche auprès de moi,
inaperçue. Et,
qu'elle me lave
avec une eau de source
et me couvre
du baume de blancheur
du silence.
sans tambours ni trompettes,
entrant comme un faisceau lumineux
par les fissures de la fenêtre
de sa clarté, qu'elle traverse
la chambre.
Qu'elle vienne
inespérée,
comme peut l'être la pluie
par un soir étouffant
et fasse monter cette odeur
de poussière humide.
qu'elle vienne
et se couche auprès de moi,
inaperçue. Et,
qu'elle me lave
avec une eau de source
et me couvre
du baume de blancheur
du silence.
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Arnold Böcklin L'île des morts (1880-1886) |
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