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Sem ti, dei cada passo...
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Chaque pas sans toi, me laisse...
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Sem ti, dei cada passo como cego
Em terra estrangeira,
Respirei a ignescência do ar
Até que, enfim, tudo,
Quanto foi e o mais que não foi,
Se elevou num bando espantado,
Leve, levado para fora do tempo
A que já não pertence,
Extinto o tanto de mim que me emprestaste.
Em terra estrangeira,
Respirei a ignescência do ar
Até que, enfim, tudo,
Quanto foi e o mais que não foi,
Se elevou num bando espantado,
Leve, levado para fora do tempo
A que já não pertence,
Extinto o tanto de mim que me emprestaste.
Chaque pas sans toi, me laisse aveugle
sur une terre étrangère,
J'ai respiré la combustion de l'air
jusqu'à ce que, finalement, tout,
aussi bien ce qui fut que ce qui ne fut pas
s'éleva, troupeau stupéfait,
Léger, emporté hors du temps
auquel je n'appartiens plus déjà, et que
s'éteigne en moi ce dont tu me créditais.
sur une terre étrangère,
J'ai respiré la combustion de l'air
jusqu'à ce que, finalement, tout,
aussi bien ce qui fut que ce qui ne fut pas
s'éleva, troupeau stupéfait,
Léger, emporté hors du temps
auquel je n'appartiens plus déjà, et que
s'éteigne en moi ce dont tu me créditais.
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Roberto Matta (1963) |
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