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Terra de ninguém
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Terre de nulle part
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A sala recende
A terra molhada,
A caule úmido e raiz apodrecida.
As flores sobre o cadáver
Contraem pétalas enregeladas.
A figura de cera no caixão bordado
Sorri como um cego sorri
Com ar de náusea.
Os convidados expandem uma tristeza festiva.
O defunto recusa
Qualquer comunicação com a humanidade
Que lhe é de todo indiferente agora.
(Ele que morreu "pela Causa" e recebe honras fúnebres.)
Em sua torre de marfim,
Sob o céu absoluto da paisagem devastada,
Reina, altivo. (Há coroas, há bandeiras na sala.)
Passante! descobre-te e não rias,
Respeita a morte e o fedor de sua glória.
A terra molhada,
A caule úmido e raiz apodrecida.
As flores sobre o cadáver
Contraem pétalas enregeladas.
A figura de cera no caixão bordado
Sorri como um cego sorri
Com ar de náusea.
Os convidados expandem uma tristeza festiva.
O defunto recusa
Qualquer comunicação com a humanidade
Que lhe é de todo indiferente agora.
(Ele que morreu "pela Causa" e recebe honras fúnebres.)
Em sua torre de marfim,
Sob o céu absoluto da paisagem devastada,
Reina, altivo. (Há coroas, há bandeiras na sala.)
Passante! descobre-te e não rias,
Respeita a morte e o fedor de sua glória.
La salle a des relents
De terre humide,
De tige humide et de racine décomposée.
Les fleurs sur le cadavre
contractent leurs pétales frigorifiés.
La figure de cire ornant le cercueil
sourit comme un aveugle sourirait,
son air donne la nausée.
Les invités répandent une tristesse festive.
Le défunt refuse
Toute communication avec l'humanité
Qui maintenant lui est indifférente.
(Mort « pour la Cause », il reçoit les honneurs funéraires.)
Dans sa tour d'ivoire,
Sous le ciel absolu du paysage dévasté,
Il règne, hautain. (Il y a, couronnes et drapeaux dans la salle.)
Passant ! découvre-toi et ne rit point,
Respecte la mort et la puanteur de sa gloire.
De terre humide,
De tige humide et de racine décomposée.
Les fleurs sur le cadavre
contractent leurs pétales frigorifiés.
La figure de cire ornant le cercueil
sourit comme un aveugle sourirait,
son air donne la nausée.
Les invités répandent une tristesse festive.
Le défunt refuse
Toute communication avec l'humanité
Qui maintenant lui est indifférente.
(Mort « pour la Cause », il reçoit les honneurs funéraires.)
Dans sa tour d'ivoire,
Sous le ciel absolu du paysage dévasté,
Il règne, hautain. (Il y a, couronnes et drapeaux dans la salle.)
Passant ! découvre-toi et ne rit point,
Respecte la mort et la puanteur de sa gloire.
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Joseph Bayer Veillée Funéraire pour l'Empereur François d'Autriche (Litographie, 1835) |
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