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Uma coisa branca,
Eis o meu desejo.
Uma coisa branca
De carne, de luz,
Talvez uma pedra,
Talvez uma testa,
Uma coisa branca,
Doce e profunda,
Nesta noite funda,
Fria e sem Deus.
Uma coisa branca,
Eis o meu desejo.
Que eu quero beijar,
Que eu quero abraçar,
Uma coisa branca
Para me encostar
E afundar o rosto.
Talvez um seio,
Talvez um ventre,
Talvez um braço,
Onde repousar.
Eis o meu desejo,
Uma coisa branca
Bem junto de mim,
Para me sumir,
Para me esquecer,
Nesta noite funda,
Fria e sem Deus.
Eis o meu desejo.
Uma coisa branca
De carne, de luz,
Talvez uma pedra,
Talvez uma testa,
Uma coisa branca,
Doce e profunda,
Nesta noite funda,
Fria e sem Deus.
Uma coisa branca,
Eis o meu desejo.
Que eu quero beijar,
Que eu quero abraçar,
Uma coisa branca
Para me encostar
E afundar o rosto.
Talvez um seio,
Talvez um ventre,
Talvez um braço,
Onde repousar.
Eis o meu desejo,
Uma coisa branca
Bem junto de mim,
Para me sumir,
Para me esquecer,
Nesta noite funda,
Fria e sem Deus.
Une chose blanche,
Tel est mon désir.
Une chose blanche
Lumière, et chair
Peut-être une pierre
Un front peut-être,
Une chose blanche,
Douce et profonde,
En cette profonde nuit
Froide et sans Dieu.
Une chose blanche,
Tel est mon désir.
Que je veux toucher,
Que je veux embrasser,
Une chose blanche
M'allonger près d'elle
Enfoncer mon visage.
Peut-être un sein,
Peut-être un ventre,
Peut-être un bras,
Où se reposer
Tel est mon désir,
Une chose blanche
Tout près de moi,
Pour disparaître,
Pour m'oublier,
En cette profonde nuit
Froide et sans Dieu.
Tel est mon désir.
Une chose blanche
Lumière, et chair
Peut-être une pierre
Un front peut-être,
Une chose blanche,
Douce et profonde,
En cette profonde nuit
Froide et sans Dieu.
Une chose blanche,
Tel est mon désir.
Que je veux toucher,
Que je veux embrasser,
Une chose blanche
M'allonger près d'elle
Enfoncer mon visage.
Peut-être un sein,
Peut-être un ventre,
Peut-être un bras,
Où se reposer
Tel est mon désir,
Une chose blanche
Tout près de moi,
Pour disparaître,
Pour m'oublier,
En cette profonde nuit
Froide et sans Dieu.
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Paul Delvaux L'Ombre (1965) |
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