Nom :
Recueil : Autre traduction : |
________________
|
Een lied voor Margaretha
|
Een lied voor Margaretha
|
Tu vens de terras de Holanda,
mas tens a carne morena. E em vez de serena, branda postura que o Norte manda, teu corpo se desordena à carícia, por mais branda... Tu vens das terras de Holanda... Eu venho de Portugal: o mesmo é dizer que venho de longe, do litoral, e um sabor, no corpo, a sal11 definiu meu Fado estranho. Aqui me tens, donde venho: Eu venho de Portugal … Trago nos lábios o Mar, cheio de vento e de espuma... E tu mo virás roubar! – Ai descampados ao ar, onde houvera ventos, bruma! – Com saudade hei de lembrar: tinha nos lábios o Mar – Hei de lembrar e sofrer o que for perdendo aqui... Mas um colo de mulher tudo merece, e requer o abandono de si … Quem me dera que por ti venha a lembrar e sofrer... Tu vens de terras de Holanda, eu venho de Portugal: cada um de sua banda... Sabe o Destino o que manda, quer pra bem ou quer p´ra mal – – Não mais as terras de Holanda e areias de Portugal! |
Tu viens des terres de Hollande,
Mais ta peau est celle d'une brune. Et au lieu de l'attitude sereine et douce que réclame le Nord, ton corps est en désordre, même sous les caresses les plus douces... Tu viens des terres de Hollande... Je viens du Portugal: C’est dire que je viens de loin, de la côte, et dans mon corps, un goût de sel a défini mon étrange Fado. Tel je suis, d’où je viens : Je viens du Portugal... Sur mes lèvres j'apporte la mer, pleine d'écume et de vent... Et tu viendrais me la voler ! – Ah, ces friches ouvertes dans les airs, où il y avait du vent, et de la brume ! – Je m'en souviendrai avec nostalgie : La mer était sur mes lèvres... Je m'en souviendrai et je souffrirai de ce que j'ai perdu ici... Mais le genou d'une femme à tout les mérites, et il exige l’abandon de soi... J'aimerais que de toi me vienne le souvenir et souffrir alors... Tu viens des terres de Hollande, Je viens du Portugal: chacun est de sa coterie... Le Destin sait ce qu’il ordonne, pour le meilleur ou pour le pire... – Pas plus les terres de Hollande que les sables du Portugal ! |
________________
|
Johannes Vermeer La jeune fille au chapeau rouge (1667) |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire