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Libertação
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Libération
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Menino doido, olhei em roda, e vi-me
Fechado e só na grande sala escura. (Abrir a porta, além de ser um crime, Era impossível para a minha altura…) Como passar o tempo?... E diverti-me Desta maneira trágica e segura: Pegando em mim, rasguei-me, abri, parti-me, Desfiz trapos, arames, serradura… Ah, meu menino histérico e precoce! Tu, sim!, que tens mãos trágicas de posse, E tens a inquietação da Descoberta! O menino, por fim, tombou cansado; O seu boneco aí jaz esfarelado… E eu acho, nem sei como, a porta aberta! |
Enfant maladif, je regardais alentour et me vis
Enfermé et seul dans la grande salle obscure. (Ouvrir la porte, en plus d'être un crime, Était impossible étant donné ma stature...) Comment passer le temps ? Et je me divertis De la manière que voici, tragique et sûre : Je m'attrapais, et déchiré, divisé, m'ouvris, Dépenaillant chiffons, et fils et sciure. Ah pauvre garçon, précoce et hystérique ! Toi, oui ! qui as, de la possession les mains Tragiques, et de la Découverte, l'inquiétude. L'enfant finit par tomber de fatigue Son pantin gisait là, en miettes. Et je trouvais... Sans savoir comment, la porte ouverte ! |
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Maria Lai Toile cousue (1976) |
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