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Vesperal
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Vesprée
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E, contudo, é bonito
O entardecer.
A luz poente cai do céu vazio
Sobre o tecto macio
Da ramagem
E fica derramada em cada folha.
Imóvel, a paisagem
Parece adormecida
Nos olhos de quem olha.
A brisa leva o tempo
Sem destino.
E o rumor citadino
Ondula nos ouvidos
Distraídos
Dos que vão pelas ruas caminhando
Devagar
E como que sonhando,
Sem sonhar…
O entardecer.
A luz poente cai do céu vazio
Sobre o tecto macio
Da ramagem
E fica derramada em cada folha.
Imóvel, a paisagem
Parece adormecida
Nos olhos de quem olha.
A brisa leva o tempo
Sem destino.
E o rumor citadino
Ondula nos ouvidos
Distraídos
Dos que vão pelas ruas caminhando
Devagar
E como que sonhando,
Sem sonhar…
Il est beau cependant
Le crépuscule.
Lumière occidentale tombée du ciel vide
Sur le toit ébouriffé
Des frondaisons
Et qui rejaillit par chaque feuille.
Le paysage est immobile
Et paraît endormi
Aux yeux de celui qui regarde.
La brise emporte sans fin
Le temps.
Et les bruits de la ville
Fredonnent aux oreilles
Distraites
De ceux qui déambulent dans les rues,
Sans se hâter
Et qui s’en vont en rêvant,
Sans rêver.
Le crépuscule.
Lumière occidentale tombée du ciel vide
Sur le toit ébouriffé
Des frondaisons
Et qui rejaillit par chaque feuille.
Le paysage est immobile
Et paraît endormi
Aux yeux de celui qui regarde.
La brise emporte sans fin
Le temps.
Et les bruits de la ville
Fredonnent aux oreilles
Distraites
De ceux qui déambulent dans les rues,
Sans se hâter
Et qui s’en vont en rêvant,
Sans rêver.
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Caspar David Friedrich Coucher de soleil (Frères) vers 1830-1835 |
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