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Deixei de frequentar...
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J'ai cessé de fréquenter...
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Deixei de frequentar certos sítios,
Aqueles onde, vazia, uma cadeira
Quereria insistente saber de ti,
Esses sítios que evito talvez por temor
De me cruzar connosco, a rir, felizes,
Seguindo em sentido contrário.
Mas de uma cadeira vazia posso às vezes jurar
Que sobe ainda o teu riso,
A adolescer todo o espaço,
Erguendo-o em voo
Para logo o devolver
Seguro à nossa volta.
Aqueles onde, vazia, uma cadeira
Quereria insistente saber de ti,
Esses sítios que evito talvez por temor
De me cruzar connosco, a rir, felizes,
Seguindo em sentido contrário.
Mas de uma cadeira vazia posso às vezes jurar
Que sobe ainda o teu riso,
A adolescer todo o espaço,
Erguendo-o em voo
Para logo o devolver
Seguro à nossa volta.
J'ai cessé de fréquenter certains endroits,
Ceux où, vide, une chaise aimerait,
Avec insistance, avoir des nouvelles de toi,
Endroits que j'évite, par peur peut-être,
de nous rencontrer, riants, joyeux,
À suivre des chemins contraires.
Mais parfois, d'une chaise vide, je pourrais jurer
Que ton rire continue de s'élever,
Envahissant tout l'espace,
Le surhausse en un vol
Pour, plus tard le renvoyer
Sans danger auprès de nous.
Ceux où, vide, une chaise aimerait,
Avec insistance, avoir des nouvelles de toi,
Endroits que j'évite, par peur peut-être,
de nous rencontrer, riants, joyeux,
À suivre des chemins contraires.
Mais parfois, d'une chaise vide, je pourrais jurer
Que ton rire continue de s'élever,
Envahissant tout l'espace,
Le surhausse en un vol
Pour, plus tard le renvoyer
Sans danger auprès de nous.
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Vilhelm-Hammershøi Interieur avec jeune homme lisant (1898) |
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