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Em Itália
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En Italie
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Estivemos em cem cidades,
Faltarão outras cem
Para o caminho estar apenas começado.
Juntos subíamos às torres, juntos chegávamos,
De cada cimo partia o teu sorriso
Até à cidade seguinte,
Sempre para sul, sempre para sul –
O meu anfitrião em Otranto.
Entre colinas, segredado pela distância,
O mar, como querendo dividir-se e dividir-se,
Oliveira e pedra sob o sol ligure,
Esplendor de mármore multicolor.
Eis aqui o pálio de algo em mim contra si próprio
E a graça toscana que é já tua,
E a tarde bailando, velida,
De colina em colina,
Num mundo ainda antigo.
Faltarão outras cem
Para o caminho estar apenas começado.
Juntos subíamos às torres, juntos chegávamos,
De cada cimo partia o teu sorriso
Até à cidade seguinte,
Sempre para sul, sempre para sul –
O meu anfitrião em Otranto.
Entre colinas, segredado pela distância,
O mar, como querendo dividir-se e dividir-se,
Oliveira e pedra sob o sol ligure,
Esplendor de mármore multicolor.
Eis aqui o pálio de algo em mim contra si próprio
E a graça toscana que é já tua,
E a tarde bailando, velida,
De colina em colina,
Num mundo ainda antigo.
Nous avons vu cent villes,
Nous en manquerons cent autres
Sur le chemin qui ne fait que commencer.
Montés aux tours ensemble, arrivés ensemble,
De chaque hauteur, ton sourire s'envolait
Jusqu'à la prochaine ville,
Toujours vers le sud, toujours vers le sud –
À Otrante, chez mon amphitryon.
Entre les collines, murmurée par la distance,
La mer, qui semble dire, se diviser, se diviser,
Olivier et pierre sur le sol ligure,
Splendeur des marbres multicolores.
Voici, en moi, le pallium d'une chose contre soi-même
Et la grâce toscane qui est déjà en toi,
Et le soir dansant, bel et bon,
De colline en colline,
Dans un monde encore antique.
Nous en manquerons cent autres
Sur le chemin qui ne fait que commencer.
Montés aux tours ensemble, arrivés ensemble,
De chaque hauteur, ton sourire s'envolait
Jusqu'à la prochaine ville,
Toujours vers le sud, toujours vers le sud –
À Otrante, chez mon amphitryon.
Entre les collines, murmurée par la distance,
La mer, qui semble dire, se diviser, se diviser,
Olivier et pierre sur le sol ligure,
Splendeur des marbres multicolores.
Voici, en moi, le pallium d'une chose contre soi-même
Et la grâce toscane qui est déjà en toi,
Et le soir dansant, bel et bon,
De colline en colline,
Dans un monde encore antique.
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Piero della Francesca Découverte et preuve de la vraie Croix (detail avec vue de Arezzo) (1452-1466) |
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