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Se não é um dos muitos fuzilados...
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Si ce n'est l'un des nombreux fusillés...
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Se não é um dos muitos fuzilados das Espanhas,
Renascido de uma vala comum,
Será um Ulisses que não achou regresso,
Ou não quis achá-lo, preferindo
O cálice capitoso da viagem.
Fala muitos demóticos, mas na torrente
Apenas se percebe um fragmento
Decerto legado pelos deuses – «tontería».
Ei-lo agora à porta
De supermercados incompreensíveis:
Sorri e bebe à saúde de toda a gente,
Uma cortesia que o torna suspeito, indesejável.
De Inverno, raramente dorme
Para prosseguir a sua viagem;
Não quer sonhos, que acabam sempre
Nos baixios de qualquer manhã,
Nem se quer perder do mar
Que o embala durante todo o Verão
Numa ressaca de constelações.
Renascido de uma vala comum,
Será um Ulisses que não achou regresso,
Ou não quis achá-lo, preferindo
O cálice capitoso da viagem.
Fala muitos demóticos, mas na torrente
Apenas se percebe um fragmento
Decerto legado pelos deuses – «tontería».
Ei-lo agora à porta
De supermercados incompreensíveis:
Sorri e bebe à saúde de toda a gente,
Uma cortesia que o torna suspeito, indesejável.
De Inverno, raramente dorme
Para prosseguir a sua viagem;
Não quer sonhos, que acabam sempre
Nos baixios de qualquer manhã,
Nem se quer perder do mar
Que o embala durante todo o Verão
Numa ressaca de constelações.
Si ce n'est l'un des nombreux fusillés d'Espagne,
Renaissant d'une fosse commune, il s'agira
D'un Ulysse qui ne trouve pas le chemin du retour,
Ou ne veut pas le trouver, préférant
Le capiteux calice du voyage.
Il parle de nombreux démotiques, mais de ce flot,
Ne se perçoit qu'un fragment
Légué par les dieux pour sûr – « foutaises ».
Le voici maintenant à la porte
Des supermarchés incompréhensibles :
Il sourit et boit à la santé de tout le monde,
Une courtoisie qui le rend suspect, indésirable.
En hiver, il dort rarement
pour continuer son voyage ;
Il ne veut pas de rêves, qui finissent toujours
dans les bas-fonds de quelque matin,
Il ne veut pas non plus se perdre
Dans la mer qui l'a bercé tout l’Été
D'un ressac de constellations.
Renaissant d'une fosse commune, il s'agira
D'un Ulysse qui ne trouve pas le chemin du retour,
Ou ne veut pas le trouver, préférant
Le capiteux calice du voyage.
Il parle de nombreux démotiques, mais de ce flot,
Ne se perçoit qu'un fragment
Légué par les dieux pour sûr – « foutaises ».
Le voici maintenant à la porte
Des supermarchés incompréhensibles :
Il sourit et boit à la santé de tout le monde,
Une courtoisie qui le rend suspect, indésirable.
En hiver, il dort rarement
pour continuer son voyage ;
Il ne veut pas de rêves, qui finissent toujours
dans les bas-fonds de quelque matin,
Il ne veut pas non plus se perdre
Dans la mer qui l'a bercé tout l’Été
D'un ressac de constellations.
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Gustave Courbet Le bord de mer à Palavas (1854) |
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