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Recueil : Source : Autre traduction : |
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A promessa
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La promesse
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A luz floresceu ao contrário,
É uma luz errada e podre,
É um vulto débil na minha mão,
E um papel já demasiado rasgado
Para que nele se possa traçar
Alguma enseada do longe.
É uma luz fugaz,
Caminho que guia ao silêncio,
Mas é a luz onde queimo os olhos,
Como se fosse uma folha de promessa,
Como se fosse uma mensagem de terra,
Um odor, uma dor como um remo,
É uma luz num lençol, quase sombra,
Mas que me faz agarrar-me a mim,
Arrastar-me pela curva de mais um dia.
É uma luz errada e podre,
É um vulto débil na minha mão,
E um papel já demasiado rasgado
Para que nele se possa traçar
Alguma enseada do longe.
É uma luz fugaz,
Caminho que guia ao silêncio,
Mas é a luz onde queimo os olhos,
Como se fosse uma folha de promessa,
Como se fosse uma mensagem de terra,
Um odor, uma dor como um remo,
É uma luz num lençol, quase sombra,
Mas que me faz agarrar-me a mim,
Arrastar-me pela curva de mais um dia.
La lumière a fleuri à l'envers,1
C'est une lumière fausse et corrompue,
C'est un volume affaibli dans ma main,
C'est un papier déjà trop déchiqueté
Pour que l'on puisse y tracer
Quelque golfe lointain.
C'est une lumière fugace,
Un chemin qui conduit au silence,
Mais c'est la lumière où je me brûle les yeux,
Comme s'il s'agissait d'un feuillet de promesses,
Comme s'il s'agissait d'un message de terre,
D'une odeur, d'une douleur comme une rame,
C'est une lumière dans un linceul, presque une ombre,
Mais qui me fait m'accrocher à moi-même,
Me traîner dans les courbes de plus d''un jour.
C'est une lumière fausse et corrompue,
C'est un volume affaibli dans ma main,
C'est un papier déjà trop déchiqueté
Pour que l'on puisse y tracer
Quelque golfe lointain.
C'est une lumière fugace,
Un chemin qui conduit au silence,
Mais c'est la lumière où je me brûle les yeux,
Comme s'il s'agissait d'un feuillet de promesses,
Comme s'il s'agissait d'un message de terre,
D'une odeur, d'une douleur comme une rame,
C'est une lumière dans un linceul, presque une ombre,
Mais qui me fait m'accrocher à moi-même,
Me traîner dans les courbes de plus d''un jour.
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Piero Manzoni Achrome (1958-1959) |
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