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Psicologia de um vencido
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Psychologie d'un vaincu
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Eu, filho do carbono e do amoníaco,
Monstro de escuridão e rutilância,
Sofro, desde a epigênces da infância,
A influência má dos signos do zodíaco.
Profundissimamente hipocondríaco,
Este ambiente me causa repugnância...
Sobe-me à boca uma ânsia análoga à ânsia
Que se escapa da boca de um cardíaco.
Já o verme - este operário das ruínas -
Que o sangue podre das carnificinas
Come, e à vida em geral declara guerra,
Anda a espreitar meus olhos para roê-los,
E há de deixar-me apenas os cabelos,
Na frialdade inorgânica da terra!
Monstro de escuridão e rutilância,
Sofro, desde a epigênces da infância,
A influência má dos signos do zodíaco.
Profundissimamente hipocondríaco,
Este ambiente me causa repugnância...
Sobe-me à boca uma ânsia análoga à ânsia
Que se escapa da boca de um cardíaco.
Já o verme - este operário das ruínas -
Que o sangue podre das carnificinas
Come, e à vida em geral declara guerra,
Anda a espreitar meus olhos para roê-los,
E há de deixar-me apenas os cabelos,
Na frialdade inorgânica da terra!
Moi, fils du carbone et de l'ammoniac,
Monstre d'obscurités et de rutilance,
Je souffre, depuis l'épigenèse de l'enfance,
De la mal influence des signes du zodiaque.
Profondissimement hypocondriaque,
Cette ambiance cause en moi du dégoût... Monte
À ma bouche une envie analogue à l'envie
Qui s'échappe de la bouche d'un cardiaque.
Déjà le ver – cet ouvrier des ruines –
Que le sang pourri des carnages mange,
Et à la vie en général déclare la guerre,
Vient épier mes yeux pour les ronger,
Et se doit de ne laisser que mes cheveux
Dans la froideur inorganique de la terre !
Monstre d'obscurités et de rutilance,
Je souffre, depuis l'épigenèse de l'enfance,
De la mal influence des signes du zodiaque.
Profondissimement hypocondriaque,
Cette ambiance cause en moi du dégoût... Monte
À ma bouche une envie analogue à l'envie
Qui s'échappe de la bouche d'un cardiaque.
Déjà le ver – cet ouvrier des ruines –
Que le sang pourri des carnages mange,
Et à la vie en général déclare la guerre,
Vient épier mes yeux pour les ronger,
Et se doit de ne laisser que mes cheveux
Dans la froideur inorganique de la terre !
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Theodore Gericault Le noyé (étude pour Le radeau de la Méduse, 1819) |
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