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Canto a García Lorca
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Chant pour Garcia Lorca
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Não basta o sopro do vento
Nas oliveiras desertas,
O lamento de água oculta
Nos pátios da Andaluzia.
Trago-te o canto poroso,
O lamento consciente
Da palavra à outra palavra
Que fundaste com rigor.
O lamento substantivo
Sem ponto de exclamação:
Diverso do rito antigo,
Une a aridez ao fervor,
Recordando que soubeste
Defrontar a morte seca
Vinda no gume certeiro
Da espada silenciosa
Fazendo irromper o jacto
De vermelho: cor do mito
Criado com a força humana
Em que sonho e realidade
Ajustam seu contraponto.
Consolo-me da tua morte.
Que ela nos elucidou
Tua linguagem corporal
Onde el duende é alimentado
Pelo sal da inteligência,
Onde Espanha é calculada
Em número, peso e medida.
Nas oliveiras desertas,
O lamento de água oculta
Nos pátios da Andaluzia.
Trago-te o canto poroso,
O lamento consciente
Da palavra à outra palavra
Que fundaste com rigor.
O lamento substantivo
Sem ponto de exclamação:
Diverso do rito antigo,
Une a aridez ao fervor,
Recordando que soubeste
Defrontar a morte seca
Vinda no gume certeiro
Da espada silenciosa
Fazendo irromper o jacto
De vermelho: cor do mito
Criado com a força humana
Em que sonho e realidade
Ajustam seu contraponto.
Consolo-me da tua morte.
Que ela nos elucidou
Tua linguagem corporal
Onde el duende é alimentado
Pelo sal da inteligência,
Onde Espanha é calculada
Em número, peso e medida.
Le vent ne souffle pas assez
Dans le désert des oliviers,
L'eau se cache pour gémir
Dans les courtils d'Andalousie.
Je t'apporte un chant poreux,
La plainte consciente
De la parole à l'autre parole
Que tu fondes avec rigueur.
La plainte substantielle
sans point d'exclamation :
Au contraire de l'ancien rite,
Elle unit l'aridité à la ferveur,
Se rappelant que tu avais su
Affronter la mort sèche,
Venue, précise, du tranchant
De l'épée silencieuse,
Faisant jaillir le jet
De vermillon : couleur du mythe
Créé avec la force humaine
En laquelle rêve et réalité
Ajustent leur contrepoint.
Je me console de ta mort.
Puisse-t-elle nous éclairer
Sur ton langage corporel
Où les elfes sont nourris
Par le sel de l'intelligence,
Où l'Espagne est calculée
En nombre, poids et mesure.
Dans le désert des oliviers,
L'eau se cache pour gémir
Dans les courtils d'Andalousie.
Je t'apporte un chant poreux,
La plainte consciente
De la parole à l'autre parole
Que tu fondes avec rigueur.
La plainte substantielle
sans point d'exclamation :
Au contraire de l'ancien rite,
Elle unit l'aridité à la ferveur,
Se rappelant que tu avais su
Affronter la mort sèche,
Venue, précise, du tranchant
De l'épée silencieuse,
Faisant jaillir le jet
De vermillon : couleur du mythe
Créé avec la force humaine
En laquelle rêve et réalité
Ajustent leur contrepoint.
Je me console de ta mort.
Puisse-t-elle nous éclairer
Sur ton langage corporel
Où les elfes sont nourris
Par le sel de l'intelligence,
Où l'Espagne est calculée
En nombre, poids et mesure.
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Joaquin Sorolla y Bastida Rue de Grenade (1910) |
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