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Pela janela, entra uma brisa...
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Entre par la fenêtre une brise...
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Pela janela, entra uma brisa
Que deve ter feito parte de um corpo,
Vestígio de relentos, de uma vida
Que rolou sobre a relva de Maio
No Palácio de Cristal
Antes de se sumir,
Fulminada pelo canto do galo –
«Ainda há galos no Porto?»;
Mas rola, por enquanto,
Entre corpos de amores anónimos, lábeis,
Domínio livre de movimentos felizes
Que agora haveriam de ser brisa,
Arbitrariamente brisa,
De súbito ferida
(«Tenho de ir», repetia uma vida)
Pelo canto do galo, como então,
Quando a manhã se esclarecia
Num isolamento de tons
E ganhava forma a separação.
Que deve ter feito parte de um corpo,
Vestígio de relentos, de uma vida
Que rolou sobre a relva de Maio
No Palácio de Cristal
Antes de se sumir,
Fulminada pelo canto do galo –
«Ainda há galos no Porto?»;
Mas rola, por enquanto,
Entre corpos de amores anónimos, lábeis,
Domínio livre de movimentos felizes
Que agora haveriam de ser brisa,
Arbitrariamente brisa,
De súbito ferida
(«Tenho de ir», repetia uma vida)
Pelo canto do galo, como então,
Quando a manhã se esclarecia
Num isolamento de tons
E ganhava forma a separação.
Entre par la fenêtre une brise
Qui devait faire partie d'un corps,
Vestige de rosées, d'une vie
Qui roula sur l'herbe de Mai
Dans le Palais de Cristal
Avant de disparaître,
Fulminé par le chant du coq -
« Y a-t-il encore des coqs dans Porto ? » ;
Mais pour l'instant, il roule
Entre des corps, labiles, d'amoureux anonymes,
Un règne libre de mouvements heureux
Qui devraient être brise maintenant,
Arbitrairement brisé,
Soudainement blessé
(« Je dois partir », répétait une vie)
Comme jadis, dès le chant du coq
Au matin lorsque celui-ci se clarifie
Dans un isolement de tons
Et que la séparation a pris forme.
Qui devait faire partie d'un corps,
Vestige de rosées, d'une vie
Qui roula sur l'herbe de Mai
Dans le Palais de Cristal
Avant de disparaître,
Fulminé par le chant du coq -
« Y a-t-il encore des coqs dans Porto ? » ;
Mais pour l'instant, il roule
Entre des corps, labiles, d'amoureux anonymes,
Un règne libre de mouvements heureux
Qui devraient être brise maintenant,
Arbitrairement brisé,
Soudainement blessé
(« Je dois partir », répétait une vie)
Comme jadis, dès le chant du coq
Au matin lorsque celui-ci se clarifie
Dans un isolement de tons
Et que la séparation a pris forme.
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Itō Jakuchū Coq dans la neige (1760-1800) |
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