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Regresso
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Retour
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Não aguento depor
nem um tijolo a mais na minha torre, e já esqueci as línguas dos outros homens. Quem me dera não perder a minha própria língua!… É bem noite. Posso sair da minha casa e sentar-me naquela pedra, que à noite não tem dono, debaixo das grandes árvores, que à noite não tem sombra. Oh!… que bom, uma palavra basta para refazer o meu idioma: - ”Sofrimento… Sofrimento…” e não a esquecerei!… |
Je ne supporte pas
d'ajouter une brique de plus à ma tour,3 et j'oublie déjà les langues des autres hommes. Qui me donnera de ne pas égarer ma propre langue !… La nuit est noire. Je peux sortir de ma maison et m'asseoir sur cette pierre, qui n'appartient à personne, la nuit sous les grands arbres, la nuit, lorsqu'il n'ont plus d'ombres. Oh !... qu'il est bon qu'un mot suffise à restaurer mon langage : - « Souffrance… Souffrance… » je ne t'oublierai pas !… |
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Maurits Cornelis Escher La Tour de Babel (1928) |
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