Nom :
Recueil : Autre traduction : |
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O animal da floresta
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L'animal de la forêt
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De madeira lilás (ninguém me crê)
se fez meu coração. Espécie escassa
de cedro, pela cor e porque abriga
em seu âmago a morte que o ameaça.
Madeira dói? Pergunta quem me vê
os braços verdes, os olhos cheios de asas.
Por mim responde a luz do amanhecer
que recobre de escamas esmaltadas
as águas densas que me deram raça
e cantam nas raízes do meu ser.
No crepúsculo estou da ribanceira
entre as estrelas e o chão que me abençoa
as nervuras. Já não faz mal que doa
meu bravo coração de água e madeira.
se fez meu coração. Espécie escassa
de cedro, pela cor e porque abriga
em seu âmago a morte que o ameaça.
Madeira dói? Pergunta quem me vê
os braços verdes, os olhos cheios de asas.
Por mim responde a luz do amanhecer
que recobre de escamas esmaltadas
as águas densas que me deram raça
e cantam nas raízes do meu ser.
No crepúsculo estou da ribanceira
entre as estrelas e o chão que me abençoa
as nervuras. Já não faz mal que doa
meu bravo coração de água e madeira.
De bois lilas (personne ne veut me croire)
Est fait mon cœur. Espèce rare de cèdre,
Pour la couleur et parce qu'il abrite
en ses entrailles la mort qui le menace.
Le bois a-t-il mal ? demande celui qui voit
mes bras verts, mes yeux remplis d'ailes.
La lumière de l'aube répond pour moi,
qui recouvre de paillettes émaillées
les eaux denses qui ont donné ma race
et qui chantent aux racines de mon être.
Dès le crépuscule, je suis dans le ravin
entre les étoiles et la terre qui bénit
mes nervures. La souffrance déjà n'est plus
en mon brave cœur de bois et d'eau.
Est fait mon cœur. Espèce rare de cèdre,
Pour la couleur et parce qu'il abrite
en ses entrailles la mort qui le menace.
Le bois a-t-il mal ? demande celui qui voit
mes bras verts, mes yeux remplis d'ailes.
La lumière de l'aube répond pour moi,
qui recouvre de paillettes émaillées
les eaux denses qui ont donné ma race
et qui chantent aux racines de mon être.
Dès le crépuscule, je suis dans le ravin
entre les étoiles et la terre qui bénit
mes nervures. La souffrance déjà n'est plus
en mon brave cœur de bois et d'eau.
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Jim Dine Coeur (1959) |
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