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Recueil : Autre traduction : |
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Anos sem fim, à luz do mar aceso...
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Années sans fin, sous les feux de la mer...
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Anos sem fim, à luz do mar aceso,
te vi nudez quase total, tão grácil
figura juvenil, ambígua e fácil,
e ao longe às vezes totalmente nua
em só relance de malícia crua.
Tudo isso me atraía e me afastava,
embora a vista retornando escrava,
a teus lugares me tivesse preso.
E quase sempre então tua figura,
sentada estátua, ou falsa sesta impura,
lá era, ao sol, o tempo congelado.
Hoje, subitamente, tu não viste
ninguém senão o meu olhar quebrado,
e com lenta inocência te despiste.
Mas quantas rugas no sorriso ansiado!
te vi nudez quase total, tão grácil
figura juvenil, ambígua e fácil,
e ao longe às vezes totalmente nua
em só relance de malícia crua.
Tudo isso me atraía e me afastava,
embora a vista retornando escrava,
a teus lugares me tivesse preso.
E quase sempre então tua figura,
sentada estátua, ou falsa sesta impura,
lá era, ao sol, o tempo congelado.
Hoje, subitamente, tu não viste
ninguém senão o meu olhar quebrado,
e com lenta inocência te despiste.
Mas quantas rugas no sorriso ansiado!
Années sans fin, sous les feux de la mer,
Je t'ai vu , gracile figure juvénile.
presque nue, ambiguë et facile,
et parfois au loin nue entièrement
sous le seul regard d'une malice crue.
Tout cela m'attirait, et m'éloignait,
Qu'importe, devenue esclave, ma vue
de tes atours demeurait prisonnière.
Et presque toujours alors ta silhouette,
Statue assise, ou sieste impure, et fausse
restait là, sous le soleil, un temps figé.
Aujourd'hui soudain, toi qui ne voyait
personne si ce n'est mon regard brisé,
avec une lente innocence, tu étais nue.
Mais que de rides, en ce désireux sourire !
Je t'ai vu , gracile figure juvénile.
presque nue, ambiguë et facile,
et parfois au loin nue entièrement
sous le seul regard d'une malice crue.
Tout cela m'attirait, et m'éloignait,
Qu'importe, devenue esclave, ma vue
de tes atours demeurait prisonnière.
Et presque toujours alors ta silhouette,
Statue assise, ou sieste impure, et fausse
restait là, sous le soleil, un temps figé.
Aujourd'hui soudain, toi qui ne voyait
personne si ce n'est mon regard brisé,
avec une lente innocence, tu étais nue.
Mais que de rides, en ce désireux sourire !
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Amedeo Modigliani Nu assis sur un divan (1917) |
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