Nom :
Recueil : Source : Autre traduction : |
________________
|
Pela estrada amena...
|
Par des routes amènes...
|
Pela estrada amena, saem-nos ao caminho,
Como salteadores ocultos entre os fenos altos
Dois ou três versos do Canzoniere
Gravados numa placa de mármore branco –
Passos reais na passeada ficção
De uma mulher encurralada num ideal,
Eterno muito, feminino pouco.
Continuamos a caminhar entre árvores
Até ao castelo onde vão celebrar
A missa campal para a bênção da floresta.
No pátio, o sermão do padre
Sobre um reino que não é deste mundo,
Responde, como em desafio, este mundo
Com o rumorejar de abetos e águas,
Crocitos, os pés de crianças arrastados no cascalho,
A instalação sonora que se esganiça,
O bramido de trompas de caça.
Depois, o padre brande o hissope
E asperge o bosque adjacente,
De onde sopram as primícias do Outono,
E ouço-te casquinar de manso ao meu lado.
De repente, as nuvens mudaram de ideia,
E a sua realidade, em animação suspensa,
Abateu-se sobre nós em bátega.
Como salteadores ocultos entre os fenos altos
Dois ou três versos do Canzoniere
Gravados numa placa de mármore branco –
Passos reais na passeada ficção
De uma mulher encurralada num ideal,
Eterno muito, feminino pouco.
Continuamos a caminhar entre árvores
Até ao castelo onde vão celebrar
A missa campal para a bênção da floresta.
No pátio, o sermão do padre
Sobre um reino que não é deste mundo,
Responde, como em desafio, este mundo
Com o rumorejar de abetos e águas,
Crocitos, os pés de crianças arrastados no cascalho,
A instalação sonora que se esganiça,
O bramido de trompas de caça.
Depois, o padre brande o hissope
E asperge o bosque adjacente,
De onde sopram as primícias do Outono,
E ouço-te casquinar de manso ao meu lado.
De repente, as nuvens mudaram de ideia,
E a sua realidade, em animação suspensa,
Abateu-se sobre nós em bátega.
Par des routes amènes, en chemin, ils nous sortent,
Cachés comme des brigands parmi les grands foins
Deux ou trois vers du Canzonière1
Gravé sur une plaque de marbre blanc -
Des pas réels dans la marche fictive
D'une femme contrainte par un idéal,
Beaucoup éternel, très peu féminin.
Nous continuons à marcher parmi les arbres
Jusqu'au château où l'on va célébrer
Une messe rangée pour la bénédiction des forêts.
Dans la cour, le sermon du prêtre
Avec un royaume qui n'est pas de ce monde,
Répond, comme par défi, à ce monde
Au grondement des sapins et des eaux,
Croassements, pieds d'enfants traînés sur le gravier,
À l'installation sonore qui s'égosille,
Au rugissement des cors de chasse.
Puis le prêtre brandit l'hysope
Et asperge le bosquet adjacent,
Où soufflent les prémices de l'automne,
Et je t'entends doucement ricaner à mes côtés.
Et soudain, les nuages ont changé d'idée,
Et leur réalité, d'une animation suspendue,
S'est abattue sur nous à verse.
Cachés comme des brigands parmi les grands foins
Deux ou trois vers du Canzonière1
Gravé sur une plaque de marbre blanc -
Des pas réels dans la marche fictive
D'une femme contrainte par un idéal,
Beaucoup éternel, très peu féminin.
Nous continuons à marcher parmi les arbres
Jusqu'au château où l'on va célébrer
Une messe rangée pour la bénédiction des forêts.
Dans la cour, le sermon du prêtre
Avec un royaume qui n'est pas de ce monde,
Répond, comme par défi, à ce monde
Au grondement des sapins et des eaux,
Croassements, pieds d'enfants traînés sur le gravier,
À l'installation sonore qui s'égosille,
Au rugissement des cors de chasse.
Puis le prêtre brandit l'hysope
Et asperge le bosquet adjacent,
Où soufflent les prémices de l'automne,
Et je t'entends doucement ricaner à mes côtés.
Et soudain, les nuages ont changé d'idée,
Et leur réalité, d'une animation suspendue,
S'est abattue sur nous à verse.
________________
|
Vincent van Gogh Sous-bois avec deux figures (1890) |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire