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Resposta
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Réponse
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«Eu vinha para a vida, e deram-me dias»
vivos com os seus lugares e espaço.
Ontem nasci sem fim, e alimentei-me
nesta mesa que em duas se reparte.
Uma aba no mar, vagante à toa,
trouxe os sabores de ondas, de orlas.
Outra aba na terra mostrou-me as pedras
polidas, úberes, gastas. Pedras
densas que me encheram o ventre
e me criaram similar à terra.
No mar tive cristais quebrados, jóias;
na terra, tão nítida poeira branca
que fundi as formas das flores visíveis.
E hoje é este olhar profundo,
deriva das imagens pelo mundo.
vivos com os seus lugares e espaço.
Ontem nasci sem fim, e alimentei-me
nesta mesa que em duas se reparte.
Uma aba no mar, vagante à toa,
trouxe os sabores de ondas, de orlas.
Outra aba na terra mostrou-me as pedras
polidas, úberes, gastas. Pedras
densas que me encheram o ventre
e me criaram similar à terra.
No mar tive cristais quebrados, jóias;
na terra, tão nítida poeira branca
que fundi as formas das flores visíveis.
E hoje é este olhar profundo,
deriva das imagens pelo mundo.
« Je venais pour la vie, et on m'a donné des jours »
vivants avec leur espace et leurs lieux.
Hier je naissais sans fin et me nourrissais
sur cette table qui se divise en deux.
Vers la mer, errant à la diable, un battant
rapportait les saveurs des houles, des vagues.
Vers la terre, un autre me montrait les pierres
polies, fécondes, lissées. Pierres
denses qui m'ont rempli le ventre
et m'ont créé semblable à la Terre.
Je brisais en mer des cristaux, des bijoux ;
sur terre, la poussière blanche était si nette
que je fusionnais les formes des fleurs visibles.
Et aujourd'hui cet œil profond est
ma dérive à travers le monde des images.
vivants avec leur espace et leurs lieux.
Hier je naissais sans fin et me nourrissais
sur cette table qui se divise en deux.
Vers la mer, errant à la diable, un battant
rapportait les saveurs des houles, des vagues.
Vers la terre, un autre me montrait les pierres
polies, fécondes, lissées. Pierres
denses qui m'ont rempli le ventre
et m'ont créé semblable à la Terre.
Je brisais en mer des cristaux, des bijoux ;
sur terre, la poussière blanche était si nette
que je fusionnais les formes des fleurs visibles.
Et aujourd'hui cet œil profond est
ma dérive à travers le monde des images.
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Serge Hamad Plage 6 (2011) |
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