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A chuva traz o norte...
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La pluie s'annonce au nord...
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A chuva traz o norte
E sinos de narrativas tímidas,
Fulgentes aos sentidos insensíveis.
A noite atenta na gaguez das ondas
E o sal traz pequenas garrafas de mistérios,
As algas albergam enigmas.
Nos rostos dobrados, rostos duplos,
Que urge domar,
Nos objectos, uma vida imóvel,
Mais uma vida escrita com pó.
O poeta tem de ouvir,
Decantar cada coisa no silêncio
E depois cantar,
Tecer metáforas
Como quem tece janelas,
Como quem ergue a paisagem
Onde a luz é um enigma.
E sinos de narrativas tímidas,
Fulgentes aos sentidos insensíveis.
A noite atenta na gaguez das ondas
E o sal traz pequenas garrafas de mistérios,
As algas albergam enigmas.
Nos rostos dobrados, rostos duplos,
Que urge domar,
Nos objectos, uma vida imóvel,
Mais uma vida escrita com pó.
O poeta tem de ouvir,
Decantar cada coisa no silêncio
E depois cantar,
Tecer metáforas
Como quem tece janelas,
Como quem ergue a paisagem
Onde a luz é um enigma.
La pluie s'annonce au nord
Et les cloches en font de timides narratifs
Surexposés à l'insensibilité des sens.
La nuit est attentive au bégaiement des ondes
Et le sel est porteur de petites bouteilles de mystères,
Les algues hébergent des énigmes.
Sur nos faces doubles, nos faces duplices
Qu'il est urgent de dompter,
Dans les objets, une vie immobile,
Mais une vie écrite avec des cendres.
Le poète se doit d'écouter,
De décanter chaque chose en silence
Et plus tard chanter,
Tisser des métaphores
Comme on ourle des rideaux à la fenêtre,
Comme on dresse un paysage
Où la lumière est une énigme.
Et les cloches en font de timides narratifs
Surexposés à l'insensibilité des sens.
La nuit est attentive au bégaiement des ondes
Et le sel est porteur de petites bouteilles de mystères,
Les algues hébergent des énigmes.
Sur nos faces doubles, nos faces duplices
Qu'il est urgent de dompter,
Dans les objets, une vie immobile,
Mais une vie écrite avec des cendres.
Le poète se doit d'écouter,
De décanter chaque chose en silence
Et plus tard chanter,
Tisser des métaphores
Comme on ourle des rideaux à la fenêtre,
Comme on dresse un paysage
Où la lumière est une énigme.
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Vincent van Gogh Paysage à Auvers sous la pluie (1890) |
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