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O fim da noite
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La fin de la nuit
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A nossa história é simples: somos
neste momento todo o amor na terra
e nada mais importa, senão
o que sou, verdade em ti,
o que és, verdade em mim.
Por isso este poema talvez não seja
mais que um silêncio pela noite,
nem verso, nem prosa, só
uma oração ao deus desconhecido.
Não é talvez senão o teu olhar,
e tua esquiva mágoa,
o teu riso e tuas lágrimas.
E o apelo dentro de mim
ao milagre de nos querermos,
com a mágoa e com o riso,
- e teu olhar que vê em mim.
Não sei pedir, sei só esperar.
Mas já houve o milagre. Estava
agora comigo ao longo das ruas, que antes
eram só casas de pálpebras cerradas.
Estava no silêncio, que antes
era mortal.
E tu, sem eu saber, estavas comigo.
E sem eu saber de súbito na treva
buliram asas
e sem eu saber era já dia.
neste momento todo o amor na terra
e nada mais importa, senão
o que sou, verdade em ti,
o que és, verdade em mim.
Por isso este poema talvez não seja
mais que um silêncio pela noite,
nem verso, nem prosa, só
uma oração ao deus desconhecido.
Não é talvez senão o teu olhar,
e tua esquiva mágoa,
o teu riso e tuas lágrimas.
E o apelo dentro de mim
ao milagre de nos querermos,
com a mágoa e com o riso,
- e teu olhar que vê em mim.
Não sei pedir, sei só esperar.
Mas já houve o milagre. Estava
agora comigo ao longo das ruas, que antes
eram só casas de pálpebras cerradas.
Estava no silêncio, que antes
era mortal.
E tu, sem eu saber, estavas comigo.
E sem eu saber de súbito na treva
buliram asas
e sem eu saber era já dia.
Notre histoire est simple: nous sommes
en ce moment tout l'amour sur la terre,
et rien d'autre n'importe, excepté
que je suis, la vérité en toi,
que tu es, la vérité en moi.
Aussi ce poème n'est-il rien d'autre
peut-être, qu'un silence pour la nuit,
ni vers ni prose, seulement
une prière au dieu inconnu.
Rien peut-être si ce n'est ton regard,
et ton chagrin inaccessible,
ton rire et tes larmes.
Et l'appel en moi
au miracle de nous désirer,
avec des pleurs et des rires,
– et ton regard qui voit en moi.
Je ne sais pas prier, je ne sais qu'espérer
Mais il y a eu déjà un miracle. Il était
avec moi au long des rues, qui avant
n'étaient que des maisons aux paupières fermés.
C'était dans le silence, qui avant
était mortel.
Et toi, sans que je le sache, tu étais avec moi.
Et sans le savoir soudain dans les ténèbres
un battement d'ailes
et sans le savoir déjà c'était le jour.
en ce moment tout l'amour sur la terre,
et rien d'autre n'importe, excepté
que je suis, la vérité en toi,
que tu es, la vérité en moi.
Aussi ce poème n'est-il rien d'autre
peut-être, qu'un silence pour la nuit,
ni vers ni prose, seulement
une prière au dieu inconnu.
Rien peut-être si ce n'est ton regard,
et ton chagrin inaccessible,
ton rire et tes larmes.
Et l'appel en moi
au miracle de nous désirer,
avec des pleurs et des rires,
– et ton regard qui voit en moi.
Je ne sais pas prier, je ne sais qu'espérer
Mais il y a eu déjà un miracle. Il était
avec moi au long des rues, qui avant
n'étaient que des maisons aux paupières fermés.
C'était dans le silence, qui avant
était mortel.
Et toi, sans que je le sache, tu étais avec moi.
Et sans le savoir soudain dans les ténèbres
un battement d'ailes
et sans le savoir déjà c'était le jour.
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Giorgio de Chirico Hector et Andromaque (1968) |
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