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The heart of saturday night
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The heart of saturday night
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Noites. Demasiadas noites,
sobre um cinzeiro repleto onde os nomes dos amigos que não tinhas deixaram de caber. E, no entanto, parecia tão fácil. O acaso de uma boleia que te pusesse à mercê de um charro e das piores companhias. Quase gostavas do abandono que cerzia solidão e solidão, entre esses que bebiam por cima de escuros degraus, parados num arco como nunca viste. Desceste, voltas a descer com eles, para a mesma áspera certeza. Nomes que naufragavam, evocações inúteis. A casa que mais querias foi sempre essa: o esquecimento. |
Nuits. Beaucoup trop de nuits,
autour d'un cendrier plein où les noms d'amis qui n'en sont pas, ne correspondaient à rien. Et néanmoins tout semblait facile. Le hasard d'une virée qui te mettait à la merci d'un joint et de la pire des compagnies. Tu aimais presque cet abandon qui ravaudait une solitude avec une autre, parmi ceux qui buvaient en haut de sombres escaliers, debout sous une arche comme on en vit jamais. Tu es redescendu, tu redescends avec eux, et avec la même âpre certitude. Des noms naufragés, d'inutiles évocations. L'abri alors que tu cherchais fut toujours : l'oubli. |
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Renato Guttuso Fumeur (1958) |
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