Nom :
Recueil : Source : Autre traduction : |
________________
|
Ó Deus feito de dor...
|
Mon Dieu, toi qui est douleur...
|
Ó Deus feito de dor,
Ó Deus encarcerado num homem,
A tua agonia derradeira e infinita
Estorce-se ainda sobre a nossa alma:
O eco de uma culpa enrouquecida
Sobe da garganta dos tempos
E bate no peito.
No roxo cimo dos séculos,
Por nós, por mim morres,
Num sussurrado sismo te esvais.
Mas, ó Deus, humano morreste
Para que fosses Deus,
Para que as pedras se conjugassem
Com o incenso e as máximas vozes dos homens,
Para que o bem e o mal
Não fossem a mesma matéria informe.
Fragmentaste-nos, dividiste-nos,
Somos o verbo dilacerado entre treva e luz.
Ó Deus, acabaste com a nossa inocência.
Ó Deus encarcerado num homem,
A tua agonia derradeira e infinita
Estorce-se ainda sobre a nossa alma:
O eco de uma culpa enrouquecida
Sobe da garganta dos tempos
E bate no peito.
No roxo cimo dos séculos,
Por nós, por mim morres,
Num sussurrado sismo te esvais.
Mas, ó Deus, humano morreste
Para que fosses Deus,
Para que as pedras se conjugassem
Com o incenso e as máximas vozes dos homens,
Para que o bem e o mal
Não fossem a mesma matéria informe.
Fragmentaste-nos, dividiste-nos,
Somos o verbo dilacerado entre treva e luz.
Ó Deus, acabaste com a nossa inocência.
Mon Dieu, toi qui est douleur,
Dieu emprisonné dans un homme,
Ton infinie et dernière agonie
Grimace encore sur notre âme :
L'écho d'une culpabilité enrouée
S'élève de la gorge des temps
Et bat contre ma poitrine.
À la cime pourpre des siècles,
Pour nous, pour moi, tu te meurs,
En un séisme chuchoté, tu t'évanouis.
Dieu, humain, il a fallu que tu meurs
Pour que tu puisses être Dieu,
Pour que les pierres soient unies
À l'encens et aux voix les plus fortes des hommes,
Pour que le bien et le mal
Ne soient pas la même matière informe.
Tu nous as fragmentés, tu nous as divisés,
Nous sommes le verbe lacéré entre lumière et ténèbres.
Mon Dieu, tu as mis fin à notre innocence.
Dieu emprisonné dans un homme,
Ton infinie et dernière agonie
Grimace encore sur notre âme :
L'écho d'une culpabilité enrouée
S'élève de la gorge des temps
Et bat contre ma poitrine.
À la cime pourpre des siècles,
Pour nous, pour moi, tu te meurs,
En un séisme chuchoté, tu t'évanouis.
Dieu, humain, il a fallu que tu meurs
Pour que tu puisses être Dieu,
Pour que les pierres soient unies
À l'encens et aux voix les plus fortes des hommes,
Pour que le bien et le mal
Ne soient pas la même matière informe.
Tu nous as fragmentés, tu nous as divisés,
Nous sommes le verbe lacéré entre lumière et ténèbres.
Mon Dieu, tu as mis fin à notre innocence.
________________
|
Tanzio da Varallo Crucifixion (1630 ca.) |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire