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Noite
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Nuit
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Humido gôsto de terra,
cheiro de pedra lavada
— tempo inseguro do tempo! —
sombra do flanco da serra,
nua e fria, sem mais nada.
Brilho de areias pisadas,
sabor de folhas mordidas,
— lábio da voz sem ventura! —
suspiro das madrugadas
sem coisas acontecidas.
A noite abria a frescura
dos campos todos molhados,
— sòzinha, com o seu perfume! —
preparando a flor mais pura
com ares de todos os lados.
Bem que a vida estava quieta.
Mas passava o pensamento...
— de onde vinha aquela música?
E era uma nuvem repleta,
entre as estrêlas e o vento.
cheiro de pedra lavada
— tempo inseguro do tempo! —
sombra do flanco da serra,
nua e fria, sem mais nada.
Brilho de areias pisadas,
sabor de folhas mordidas,
— lábio da voz sem ventura! —
suspiro das madrugadas
sem coisas acontecidas.
A noite abria a frescura
dos campos todos molhados,
— sòzinha, com o seu perfume! —
preparando a flor mais pura
com ares de todos os lados.
Bem que a vida estava quieta.
Mas passava o pensamento...
— de onde vinha aquela música?
E era uma nuvem repleta,
entre as estrêlas e o vento.
Goût humide de la terre,
odeur de pierre délavée
– temps précaire du temps ! –
ombre au flanc de la montagne,
nue et froide, sans rien de plus.
Lustre des sables piétinés,
saveur de feuilles mordues,
- lèvre de la voix sans destin ! -
soupir des petits matins
sans évènements.
La nuit a ouvert la fraîcheur
toute humide des campagnes,
– seule, avec son parfum ! –
préparant la fleur la plus pure
avec des airs de tous côtés.
Comme la vie était tranquille.
Mais la pensée s'en est allée ...
– d'où vient cette musique ?
Et c'était un nuage comblé,
entre les étoiles et le vent.
odeur de pierre délavée
– temps précaire du temps ! –
ombre au flanc de la montagne,
nue et froide, sans rien de plus.
Lustre des sables piétinés,
saveur de feuilles mordues,
- lèvre de la voix sans destin ! -
soupir des petits matins
sans évènements.
La nuit a ouvert la fraîcheur
toute humide des campagnes,
– seule, avec son parfum ! –
préparant la fleur la plus pure
avec des airs de tous côtés.
Comme la vie était tranquille.
Mais la pensée s'en est allée ...
– d'où vient cette musique ?
Et c'était un nuage comblé,
entre les étoiles et le vent.
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Frantisek Kupka Nocturne (1905) |
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