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A uma oliveira
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À un olivier
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Muito antes de Os Lusíadas
diz-se que já aqui estavas.
Pré-camoniana,
sazão a sazão,
foste varejada séculos a fio.
O pinho viajou.
tu ficaste.
Ao som bárbaro de um rádio de pilhas,
desdobram toalhas
na tua sombra rala.
diz-se que já aqui estavas.
Pré-camoniana,
sazão a sazão,
foste varejada séculos a fio.
O pinho viajou.
tu ficaste.
Ao som bárbaro de um rádio de pilhas,
desdobram toalhas
na tua sombra rala.
Bien avant Les Lusiades
on dit que déjà tu étais là.
Pré-camoens,
de saison en saison,
tu fus chablé au fil des siècles.
Le pin a voyagé.
tu es resté.
Au son barbare d'une radio à piles,
se déplient les nappes
sous ton ombre rare.
on dit que déjà tu étais là.
Pré-camoens,
de saison en saison,
tu fus chablé au fil des siècles.
Le pin a voyagé.
tu es resté.
Au son barbare d'une radio à piles,
se déplient les nappes
sous ton ombre rare.
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Vincent Van Gogh Les oliviers (1889) |
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