Nom :
Recueil : Autre traduction : |
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Os ombros suportam o mundo
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Tes épaules supportent le monde
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Chega um tempo em que não se diz mais: meu Deus.
Tempo de absoluta depuração.
Tempo em que não se diz mais: meu amor.
Porque o amor resultou inútil.
E os olhos não choram.
E as mãos tecem apenas o rude trabalho.
E o coração está seco.
Em vão mulheres batem à porta, não abrirás.
Ficaste sozinho, a luz apagou-se,
mas na sombra teus olhos resplandecem enormes.
És todo certeza, já não sabes sofrer.
E nada esperas de teus amigos.
Pouco importa venha a velhice, que é a velhice?
Teus ombros suportam o mundo
e ele não pesa mais que a mão de uma criança.
As guerras, as fomes, as discussões dentro dos edifícios
provam apenas que a vida prossegue,
e nem todos se libertaram ainda.
Alguns, achando bárbaro o espetáculo,
prefeririam (os delicados) morrer.
Chegou um tempo em que não adianta morrer.
Chegou um tempo em que a vida é uma ordem.
A vida apenas, sem mistificação.
Tempo de absoluta depuração.
Tempo em que não se diz mais: meu amor.
Porque o amor resultou inútil.
E os olhos não choram.
E as mãos tecem apenas o rude trabalho.
E o coração está seco.
Em vão mulheres batem à porta, não abrirás.
Ficaste sozinho, a luz apagou-se,
mas na sombra teus olhos resplandecem enormes.
És todo certeza, já não sabes sofrer.
E nada esperas de teus amigos.
Pouco importa venha a velhice, que é a velhice?
Teus ombros suportam o mundo
e ele não pesa mais que a mão de uma criança.
As guerras, as fomes, as discussões dentro dos edifícios
provam apenas que a vida prossegue,
e nem todos se libertaram ainda.
Alguns, achando bárbaro o espetáculo,
prefeririam (os delicados) morrer.
Chegou um tempo em que não adianta morrer.
Chegou um tempo em que a vida é uma ordem.
A vida apenas, sem mistificação.
Il arrive un temps où l'on ne dit plus : mon Dieu.
Temps de l'absolue dépuration.
Temps où l'on ne dit plus : mon amour.
Parce que l'amour résulte de l'inutile.
Et ils ne pleurent pas, tes yeux.
Et elles ne tissent pas le rude labeur, tes mains.
Et ton cœur est sec.
Des femmes en vain, frappent à la porte, tu n'ouvriras pas.
Tu restes seul, la lumière s'est éteinte,
mais dans l'ombre, tes yeux resplendissent, immenses.
Il est certain que tu ne sais plus souffrir.
et n'attends rien de tes amis.
Qu'importe si la vieillesse est là, c'est quoi la vieillesse ?
Tes épaules supportent le monde,
et il ne pèse pas plus que la main d'un enfant.
Les guerres, les famines, les débats dans les bâtiments
prouvent simplement que la vie continue,
et que tous ne sont pas encore libre.
Certains (les délicats) préfèrent
mourir, trouvant le spectacle barbare.
Il arrive un temps où mourir ne vaut plus la peine.
Il arrive un temps où la vie est un ordre.
Rien que la vie, sans mystification.
Temps de l'absolue dépuration.
Temps où l'on ne dit plus : mon amour.
Parce que l'amour résulte de l'inutile.
Et ils ne pleurent pas, tes yeux.
Et elles ne tissent pas le rude labeur, tes mains.
Et ton cœur est sec.
Des femmes en vain, frappent à la porte, tu n'ouvriras pas.
Tu restes seul, la lumière s'est éteinte,
mais dans l'ombre, tes yeux resplendissent, immenses.
Il est certain que tu ne sais plus souffrir.
et n'attends rien de tes amis.
Qu'importe si la vieillesse est là, c'est quoi la vieillesse ?
Tes épaules supportent le monde,
et il ne pèse pas plus que la main d'un enfant.
Les guerres, les famines, les débats dans les bâtiments
prouvent simplement que la vie continue,
et que tous ne sont pas encore libre.
Certains (les délicats) préfèrent
mourir, trouvant le spectacle barbare.
Il arrive un temps où mourir ne vaut plus la peine.
Il arrive un temps où la vie est un ordre.
Rien que la vie, sans mystification.
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Giovanni Barbieri dit Le Guerchin Atlante (1646) |
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