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A tabacaria onde, anos a fio...
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Le bureau de tabac où, des années...
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A tabacaria onde, anos a fio,
Comprei jornais fechou,
Por extrema unção, os vidros
Foram revestidos com folhas
De jornais antigos, mumificando
A velha tabacaria.
E fechou também a pastelaria
Que deixei de frequentar
E obscuramente entendo
Que, doravante e por uns tempos,
Todo o açúcar me pareça sórdido
E guarde um gosto de remorso.
Os hábitos não custam a deslaçar,
Parece quase indolor que sejam
Substituídos por outros
Ou que se ambientem noutros espaços.
Hoje comprei jornais noutro lado
E, transversalmente, ocorre-me
Que todas as religiões estavam certas
E, que a luminescência de um sorriso
É comungada por todos os deuses
Em todas as aras e nos núcleos
De todas as crenças.
A imortalidade cumpriu-se
Em plástico, mercúrio, pesticidas.
Comprei jornais fechou,
Por extrema unção, os vidros
Foram revestidos com folhas
De jornais antigos, mumificando
A velha tabacaria.
E fechou também a pastelaria
Que deixei de frequentar
E obscuramente entendo
Que, doravante e por uns tempos,
Todo o açúcar me pareça sórdido
E guarde um gosto de remorso.
Os hábitos não custam a deslaçar,
Parece quase indolor que sejam
Substituídos por outros
Ou que se ambientem noutros espaços.
Hoje comprei jornais noutro lado
E, transversalmente, ocorre-me
Que todas as religiões estavam certas
E, que a luminescência de um sorriso
É comungada por todos os deuses
Em todas as aras e nos núcleos
De todas as crenças.
A imortalidade cumpriu-se
Em plástico, mercúrio, pesticidas.
Le bureau de tabac où, des années durant,
J'achetais mes journaux, a fermé,
après les derniers sacrements, les vitres
Ont été recouvertes par les pages
De vieux journaux, momifiant
L'ancien bureau de tabac.
Fermée aussi la pâtisserie
Que j'ai cessé de fréquenter
Et je comprends obscurément
Que, désormais et pour longtemps,
Tout le sucre me semblera sordide
Et gardera un goût de remords.
Les habitudes ne coutent rien à se défaire
Et semblent presque indolores
Remplacées par d'autres
Ou se familiarisant avec d'autres espaces.
Aujourd'hui, je prends mon journal à côté.
Et, parallèlement, me vient à l'idée
Que toutes les religions avaient raison
Et que l'éclat lumineux d'un sourire
est partagé par tous les dieux
Sur tous les autels et jusqu'au cœur
De toutes les croyances.
Quant à l'immortalité, elle s'accomplit24
en plastique, mercure, pesticides.
J'achetais mes journaux, a fermé,
après les derniers sacrements, les vitres
Ont été recouvertes par les pages
De vieux journaux, momifiant
L'ancien bureau de tabac.
Fermée aussi la pâtisserie
Que j'ai cessé de fréquenter
Et je comprends obscurément
Que, désormais et pour longtemps,
Tout le sucre me semblera sordide
Et gardera un goût de remords.
Les habitudes ne coutent rien à se défaire
Et semblent presque indolores
Remplacées par d'autres
Ou se familiarisant avec d'autres espaces.
Aujourd'hui, je prends mon journal à côté.
Et, parallèlement, me vient à l'idée
Que toutes les religions avaient raison
Et que l'éclat lumineux d'un sourire
est partagé par tous les dieux
Sur tous les autels et jusqu'au cœur
De toutes les croyances.
Quant à l'immortalité, elle s'accomplit24
en plastique, mercure, pesticides.
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Bureau de tabac Fernando de los Rios Santander (Cantabrie) |
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