Nom :
Recueil : Autre traduction : |
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A partir da ausência
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À compter de l'absence
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Imaginar a forma
doutro ser Na língua,
proferir o seu desejo
O toque inteiro
Não existir
Se o digo acendo os filamentos
desta nocturna lâmpada
A pedra toco do silêncio densa
Os veios de um sangue escuro
Um muro vivo preso a mil raízes
Mas não o vinho límpido
de um corpo
A lucidez da terra
E se respiro a boca não atinge
a nudez una
onde começo
Era com o sol E era
um corpo
Onde agora a mão se perde
E era o espaço
Onde não é
O que resta do corpo?
Uma matéria negra e fria?
Um hausto de desejo
retém ainda o calor de uma sílaba?
As palavras soçobram rente ao muro
A terra sopra outros vocábulos nus
Entre os ossos e as ervas,
uma outra mão ténue
refaz o rosto escuro
doutro poema
doutro ser Na língua,
proferir o seu desejo
O toque inteiro
Não existir
Se o digo acendo os filamentos
desta nocturna lâmpada
A pedra toco do silêncio densa
Os veios de um sangue escuro
Um muro vivo preso a mil raízes
Mas não o vinho límpido
de um corpo
A lucidez da terra
E se respiro a boca não atinge
a nudez una
onde começo
Era com o sol E era
um corpo
Onde agora a mão se perde
E era o espaço
Onde não é
O que resta do corpo?
Uma matéria negra e fria?
Um hausto de desejo
retém ainda o calor de uma sílaba?
As palavras soçobram rente ao muro
A terra sopra outros vocábulos nus
Entre os ossos e as ervas,
uma outra mão ténue
refaz o rosto escuro
doutro poema
Imaginer la forme
d'un autre être Dans la langue,
énoncer son désir
Le toucher parfait
N'existe pas
Si je dis que j'allume les filaments
de cette lampe nocturne
La pierre de touche d'un silence lourd
Les veines d'un sang noir
Un mur vivant pris par mille racines
Mais non pas le vin clair
d'un corps
La lucidité de la terre
Et si je respire ma bouche n'atteint pas
la nudité une
où je commence
C'était avec le soleil Et c'était
un corps
Où maintenant ma main se perd
Et c'était l'espace
Où il n'est pas
Que reste-t-il du corps ?
Une matière noire et froide ?
Une goulée de désir
Retient-elle encore la chaleur d'une syllabe ?
Les mots s'effondrent auprès du mur
La terre souffle d'autres vocables nus
Entre les os et les herbes,
une autre main subtile
restaure le sombre visage
d'un autre poème
d'un autre être Dans la langue,
énoncer son désir
Le toucher parfait
N'existe pas
Si je dis que j'allume les filaments
de cette lampe nocturne
La pierre de touche d'un silence lourd
Les veines d'un sang noir
Un mur vivant pris par mille racines
Mais non pas le vin clair
d'un corps
La lucidité de la terre
Et si je respire ma bouche n'atteint pas
la nudité une
où je commence
C'était avec le soleil Et c'était
un corps
Où maintenant ma main se perd
Et c'était l'espace
Où il n'est pas
Que reste-t-il du corps ?
Une matière noire et froide ?
Une goulée de désir
Retient-elle encore la chaleur d'une syllabe ?
Les mots s'effondrent auprès du mur
La terre souffle d'autres vocables nus
Entre les os et les herbes,
une autre main subtile
restaure le sombre visage
d'un autre poème
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Edward Hughes La Veillée de la Valkyrie (1906) |
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