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A palavra
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La parole
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Eleva-se entre a espuma, verde e cristalina
e a alegria aviva-se em redonda ressonância.
O seu olhar é um sonho porque é um sopro indivisível
que reconhece e inventa a pluralidade delicada.
Ao longe e ao perto o horizonte treme entre os seus cílios.
Ela encanta-se. Adere, coincide com o ser mesmo
da coisa nomeada. O rosto da terra se renova.
Ela aflui em círculos desagregando, construindo.
Um ouvido desperta no ouvido, uma língua na língua.
Sobre si enrola o anel nupcial do universo.
O gérmen amadurece no seu corpo nascente.
Nas palavras que diz pulsa o desejo do mundo.
Move-se aqui e agora entre contornos vivos.
Ignora, esquece, sabe, vive ao nível do universo.
Na sua simplicidade terrestre há um ardor soberano.
e a alegria aviva-se em redonda ressonância.
O seu olhar é um sonho porque é um sopro indivisível
que reconhece e inventa a pluralidade delicada.
Ao longe e ao perto o horizonte treme entre os seus cílios.
Ela encanta-se. Adere, coincide com o ser mesmo
da coisa nomeada. O rosto da terra se renova.
Ela aflui em círculos desagregando, construindo.
Um ouvido desperta no ouvido, uma língua na língua.
Sobre si enrola o anel nupcial do universo.
O gérmen amadurece no seu corpo nascente.
Nas palavras que diz pulsa o desejo do mundo.
Move-se aqui e agora entre contornos vivos.
Ignora, esquece, sabe, vive ao nível do universo.
Na sua simplicidade terrestre há um ardor soberano.
Elle émerge au milieu de l'écume, verte et cristalline,
et la joie la rehausse d'arrondie résonance.
Son regard est un rêve, est un souffle indivisible
qui reconnaît et invente une délicate pluralité.
L'horizon tremble, si près si loin, entre ses cils.
Elle s'enchante. Adhère, coïncide avec l'être même
de la chose nommée. Le visage de la terre se renouvelle.
Elle afflue en cercles qui se désagrègent, et se construisent.
Une oreille s'éveille dans l'oreille, une langue dans la langue.
Nuptial, l'anneau de l'univers s'enroule sur lui-même.
Le germe continue de mûrir dans son corps naissant.
Au creux des mots qu'elle dit, le désir du monde palpite.
Elle se meut, ici et maintenant en ses contours à vif.
Ignorant, elle oublie et sait vivre au niveau de l'univers.
Dans sa simplicité terrestre, il y a une ardeur souveraine.
et la joie la rehausse d'arrondie résonance.
Son regard est un rêve, est un souffle indivisible
qui reconnaît et invente une délicate pluralité.
L'horizon tremble, si près si loin, entre ses cils.
Elle s'enchante. Adhère, coïncide avec l'être même
de la chose nommée. Le visage de la terre se renouvelle.
Elle afflue en cercles qui se désagrègent, et se construisent.
Une oreille s'éveille dans l'oreille, une langue dans la langue.
Nuptial, l'anneau de l'univers s'enroule sur lui-même.
Le germe continue de mûrir dans son corps naissant.
Au creux des mots qu'elle dit, le désir du monde palpite.
Elle se meut, ici et maintenant en ses contours à vif.
Ignorant, elle oublie et sait vivre au niveau de l'univers.
Dans sa simplicité terrestre, il y a une ardeur souveraine.
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Bruce Nauman Window or Wall Sign (1967) |
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