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Não mudaram o rio de lugar, avó...
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Ils n’ont pas changé l'endroit du fleuve...
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Não mudaram o rio de lugar, avó,
Vê-se ainda da janela.
As três leiras estão desgrenhadas,
Três moçoilas casadoiras, mas tristes
Sem o cuidado das tuas mãos.
Este ano, lateja em vão
O calor do vinho no ventre das uvas
E da bouça não se vê
O teu rosto à janela.
Vê-se ainda da janela.
As três leiras estão desgrenhadas,
Três moçoilas casadoiras, mas tristes
Sem o cuidado das tuas mãos.
Este ano, lateja em vão
O calor do vinho no ventre das uvas
E da bouça não se vê
O teu rosto à janela.
Ils n’ont pas changé l'endroit du fleuve,
Grand-mère, on le voit encore par la fenêtre.
Les trois andains sont échevelés,
Trois jeunes filles à marier, mais tristes
Sans l'attention de tes mains.
Cette année, en vain palpite
La chaleur du vin dans le ventre des vignes
Et de cette friche on ne voit pas
Ton visage à la fenêtre.
Grand-mère, on le voit encore par la fenêtre.
Les trois andains sont échevelés,
Trois jeunes filles à marier, mais tristes
Sans l'attention de tes mains.
Cette année, en vain palpite
La chaleur du vin dans le ventre des vignes
Et de cette friche on ne voit pas
Ton visage à la fenêtre.
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Vilhelm Hammershøi La fenêtre de la chambre (1890) |
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