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Não voltei a esta casa...
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Je ne suis pas revenu dans cette maison...
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Não voltei a esta casa
Desde que a avó morreu.
Reencontro-a submersa
Ou envolta numa película
Que torna tudo intocável.
Aí estão as louças inertes,
Tarecos e bricabraque,
A velha televisão
Que ninguém mais ligou.
Profano apenas sarcófagos
De antiquíssimas cartas,
Palavras tresmalhadas
Que nunca mais deveriam ter sentido.
Encontro fotografias da tia Alice –
Nova Iorque, 1936;
E, no hipogeu de outras fotografias,
Encontro a minha avó,
A quem o meu avô,
Por qualquer sincretismo,
Chama avó, mãe, irmã.
Mas nada disto tão-pouco
Pode ser tocado,
Nada nesta casa submersa
Por cortinas corridas,
Nada na respiração contida
De um mundo suspenso,
Nada neste silêncio feito de coisas
Que nunca mais voltarão a acontecer.
Desde que a avó morreu.
Reencontro-a submersa
Ou envolta numa película
Que torna tudo intocável.
Aí estão as louças inertes,
Tarecos e bricabraque,
A velha televisão
Que ninguém mais ligou.
Profano apenas sarcófagos
De antiquíssimas cartas,
Palavras tresmalhadas
Que nunca mais deveriam ter sentido.
Encontro fotografias da tia Alice –
Nova Iorque, 1936;
E, no hipogeu de outras fotografias,
Encontro a minha avó,
A quem o meu avô,
Por qualquer sincretismo,
Chama avó, mãe, irmã.
Mas nada disto tão-pouco
Pode ser tocado,
Nada nesta casa submersa
Por cortinas corridas,
Nada na respiração contida
De um mundo suspenso,
Nada neste silêncio feito de coisas
Que nunca mais voltarão a acontecer.
Je ne suis pas revenu dans cette maison
Depuis que grand-mère est morte.
Je la retrouve submergée
Ou enveloppé d'une pellicule
Qui rend les choses intouchables.
On y voit la vaisselle inerte,
Des babioles, un bric-à-brac,
La vieille télévision
Que plus personne n'allume.
Je ne profane que des sarcophages
Des lettres très anciennes,
Des paroles égarées
Qui jamais plus ne devraient avoir de sens.
J'y trouve des photos de tante Alice –
New York, 1936,
Et à l’hypogée, d’autres photos,
J'y retrouve ma grand-mère,
Que mon grand-père,
Par quelque syncrétisme,
Appelait mamie, maman, mamour.
Mais rien ici ne peut être
Un tant soit peu touché,
Rien dans cette maison engloutie
Sous des rideaux coulissés,
Rien dans sa respiration contenue
D'un monde en suspension,
Rien dans ce silence fait de choses
Qui ne se reproduiront jamais.
Depuis que grand-mère est morte.
Je la retrouve submergée
Ou enveloppé d'une pellicule
Qui rend les choses intouchables.
On y voit la vaisselle inerte,
Des babioles, un bric-à-brac,
La vieille télévision
Que plus personne n'allume.
Je ne profane que des sarcophages
Des lettres très anciennes,
Des paroles égarées
Qui jamais plus ne devraient avoir de sens.
J'y trouve des photos de tante Alice –
New York, 1936,
Et à l’hypogée, d’autres photos,
J'y retrouve ma grand-mère,
Que mon grand-père,
Par quelque syncrétisme,
Appelait mamie, maman, mamour.
Mais rien ici ne peut être
Un tant soit peu touché,
Rien dans cette maison engloutie
Sous des rideaux coulissés,
Rien dans sa respiration contenue
D'un monde en suspension,
Rien dans ce silence fait de choses
Qui ne se reproduiront jamais.
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Franco Dani Lettre d'adieu (1938) |
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