Nom :
Recueil : Autre traduction : |
________________
|
A beleza dos versos impressos em livro...
|
La beauté des vers imprimés dans les livres...
|
A beleza dos versos impressos em livro
– serena beleza com algo de eternidade
Antes que venha conturbá-los a voz das declamadoras.
Ali repousam eles, misteriosos cântaros,
Nas suas frágeis prateleiras de vidro...
Ali repousam eles, imóveis e silenciosos.
Mas não mudos e iguais como esses mortos
em suas tumbas.
Têm, cada um, um timbre diverso de silêncio...
Só tua alma distingue seus diferentes passos,
Quando o único rumor em teu quarto
É quando voltas, de alma suspensa – mais uma página
Do livro... Mas um verso fere o teu peito como
a espada de um anjo
E ficas, como se tivesses feito, sem querer, um milagre...
Oh! que revoada, que revoada de asas!
– serena beleza com algo de eternidade
Antes que venha conturbá-los a voz das declamadoras.
Ali repousam eles, misteriosos cântaros,
Nas suas frágeis prateleiras de vidro...
Ali repousam eles, imóveis e silenciosos.
Mas não mudos e iguais como esses mortos
em suas tumbas.
Têm, cada um, um timbre diverso de silêncio...
Só tua alma distingue seus diferentes passos,
Quando o único rumor em teu quarto
É quando voltas, de alma suspensa – mais uma página
Do livro... Mas um verso fere o teu peito como
a espada de um anjo
E ficas, como se tivesses feito, sem querer, um milagre...
Oh! que revoada, que revoada de asas!
La beauté des vers imprimés dans les livres
– beauté sereine avec un rien d'éternité
Avant que la voix de ceux qui les déclament ne les perturbe.
Ils se reposent là, aiguières mystérieuses,
Sur leurs fragiles étals de verre...
Ils se reposent là, immobiles et silencieux.
Mais ni muets ni égaux tels ces morts
dans leur tombe.
Ils ont chacun, un timbre différent de silence...
Il n'y a que ton âme qui distingue leurs pas différents,
Lorsque l'unique rumeur de ta chambre est
Le tournement, d'une âme suspendue – vers une autre page
Du livre ... Mais un vers blesse ton cœur comme
l'épée d'un ange
Et tu es là, comme si tu avais fait, sans le vouloir, un miracle...
Oh ! quel troupeau, quel troupeau d'ailes !
– beauté sereine avec un rien d'éternité
Avant que la voix de ceux qui les déclament ne les perturbe.
Ils se reposent là, aiguières mystérieuses,
Sur leurs fragiles étals de verre...
Ils se reposent là, immobiles et silencieux.
Mais ni muets ni égaux tels ces morts
dans leur tombe.
Ils ont chacun, un timbre différent de silence...
Il n'y a que ton âme qui distingue leurs pas différents,
Lorsque l'unique rumeur de ta chambre est
Le tournement, d'une âme suspendue – vers une autre page
Du livre ... Mais un vers blesse ton cœur comme
l'épée d'un ange
Et tu es là, comme si tu avais fait, sans le vouloir, un miracle...
Oh ! quel troupeau, quel troupeau d'ailes !
________________
|
Franz von Stuck Le gardien du Paradis (1889) |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire