Nom :
Recueil : Autre traduction : |
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Relatório
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Compte-rendu
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É um mundo pequeno,
habitado por animais pequenos
- a dúvida, a possibilidade da morte -
e iluminado pela luz hesitante de
de pequenos astros - o rumor dos livros,
os teus passos subindo as escadas,
o gato perseguindo pela sala
o último raio de sol da tarde.
Dir-se-ia antes uma casa,
um pouco mais alta que um império
e um pouco mais indecifrável
que a palavra casa; não fulge.
Em certas noites, porém,
sai de si e de mim
e fica suspensa lá fora
entre a memória e o remorso de outra vida.
Então, com as luzes apagadas,
ouço vozes chamando,
palavras mortas nunca pronunciadas
e a agonia interminável das coisas acabadas.
habitado por animais pequenos
- a dúvida, a possibilidade da morte -
e iluminado pela luz hesitante de
de pequenos astros - o rumor dos livros,
os teus passos subindo as escadas,
o gato perseguindo pela sala
o último raio de sol da tarde.
Dir-se-ia antes uma casa,
um pouco mais alta que um império
e um pouco mais indecifrável
que a palavra casa; não fulge.
Em certas noites, porém,
sai de si e de mim
e fica suspensa lá fora
entre a memória e o remorso de outra vida.
Então, com as luzes apagadas,
ouço vozes chamando,
palavras mortas nunca pronunciadas
e a agonia interminável das coisas acabadas.
C'est un petit monde,
habité par de petits animaux
– le doute, la possibilité de la mort –
illuminé par la lumière hésitante
de petites étoiles - le froissement des livres,
tes pas qui montent les escaliers,
les poursuites du chat dans la salle
le dernier rayon de soleil le soir.
Jadis on aurait dit une maison,
un peu plus haute qu'un empire
et un peu plus indéchiffrable
que le mot maison; mais sans éclat.
Certaines nuits, cependant,
je me sors du toi-et-moi
et là dehors je vais me percher
entre la mémoire et le remords d'une autre vie.
Ensuite, toutes lumières éteintes,
j'entends des voix qui appellent,
des paroles mortes jamais prononcées
et l'agonie interminable des choses finissantes.
habité par de petits animaux
– le doute, la possibilité de la mort –
illuminé par la lumière hésitante
de petites étoiles - le froissement des livres,
tes pas qui montent les escaliers,
les poursuites du chat dans la salle
le dernier rayon de soleil le soir.
Jadis on aurait dit une maison,
un peu plus haute qu'un empire
et un peu plus indéchiffrable
que le mot maison; mais sans éclat.
Certaines nuits, cependant,
je me sors du toi-et-moi
et là dehors je vais me percher
entre la mémoire et le remords d'une autre vie.
Ensuite, toutes lumières éteintes,
j'entends des voix qui appellent,
des paroles mortes jamais prononcées
et l'agonie interminable des choses finissantes.
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Franco Gentilini Nature morte avec chat (1955) |
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